Formule 2 | 4 accrochages en 30 secondes : la relance surréaliste à Monza


Si vous avez trouvé que le Grand Prix de Monza a manqué de rebondissements en Formule 1, alors nous avons exactement ce dont il vous faut.

À lire aussi :  Formule 3 | Le décollage surréaliste de ce pilote à Monza

La relance totalement folle en Formule 2 à Monza

Quelques heures seulement avant le Grand Prix de Formule 1, et la remontée inacceptable d’Isack Hadjar, la course principale avait lieu en Formule 2. Et il n’a fallu que dix petits tours pour voir les pilotes de l’antichambre de la F1 nous proposer une séquence absolument irrationnelle. Et c’est cela qu’on aime. Tout commence déjà avec le tamponnage d’Arvid Lindblad dans le pot d’échappement d’Alex Dunne. Ce dernier termine dans le mur du virage d’Ascari, bien aidé par le freinage 20 mètres trop tard du premier, ce qui provoque logiquement une voiture de sécurité.

Puis arrive cette fameuse relance, où chaque pilote compte sur l’aspiration du concurrent qui le précède pour tenter un dépassement. Mais avant même que le leader ne remette les gaz, Cian Shields se met tout seul dans le pétrin en voulant chauffer ses gommes. Le pilote écossais manque de se placarder sur un adversaire, il décide alors de l’éviter, et ce sont les rails de sécurité qui le reçoivent avec hospitalité. Au même moment un autre accrochage intervient, et ce alors même que la relance n’a toujours pas eu lieu dans la parabolique. L’avenir de la F1 est déjà tout tracé.

Puis au bout de la longue ligne droite, arrive cette fameuse chicane, juge de paix pour les pilotes les plus téméraires. Vous vous souvenez d’Arvid Lindblad ? Aussi fou que cela puisse paraître, le Britannique est passé par la voie des stands, mais n’a pas changé son aileron avant depuis son accident. On vous laisse imaginer sa tentative de freinage à plus de 300 km/h. C’est simple, s’il n’avait pas freiné, cela n’aurait strictement rien changé. Lindblad percute cette fois Roman Stanek, quand, juste derrière, Gabriele Mini provoque un tête-à-queue de Victor Martins. Alors que la troisième place lui tendait les bras, la malédiction perdure pour le Français. Bienvenue en Formule 2, mesdames et messieurs.

À lire aussi :  Endurance | La boulette improbable de Peugeot à Austin !

0
    Votre panier
    Plus vide que l'armoire à trophées du FC Metz :(Retour au shop