Formule 1 | Les notes du Grand Prix d’Espagne.


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Le Grand Prix d’Espagne est traditionnellement l’occasion de récupérer de sa soirée de la veille qui s’est terminée à l’aube. Mais cette année, pas le temps de régler ses dettes de sommeil.

Formule 1 — GP d’Espagne — Les Notes

Alfa Roméo

Valtteri Bottas : 6

Sa défense toute en glisse sur Max Verstappen aura duré trois virages exactement, avant que le pilote Red Bull ne lui fasse l’extérieur comme sur une piste mouillée. Ce n’est pas tous les jours qu’on assiste à une défense en drift.

Guanyu Zhou : 7

Si le Chinois avait connu son premier abandon en Formule 1 au bout du 6e tour à Miami, il a fallu attendre le 28e pour le voir renoncer à l’épreuve espagnole. Jamais deux sans trois ?

Alpine

Esteban Ocon : 3

Depuis le début de saison, la régularité d’Ocon nous exaspère. Une seule course en dehors des points en six épreuves, et le voici qui relègue son coéquipier 30-4. Il s’agirait de retrouver son niveau de l’an passé.

Fernando Alonso : 2

Parti en dernière position après des qualifs ratées, on était plutôt confiant concernant la course du double champion du monde. Mais le Toro de Asturias a remis à l’ordre du jour la remontada. From P20 to P9, ou comment doubler ses points au classement en une seule course. Facile quand on en possédait que 2 en même temps.

AlphaTauri

Pierre Gasly : 7

Une course anonyme comme on les aime. Jamais en mesure d’inquiéter le Top 10, le Normand a gentiment vu son coéquipier prendre le large sur la piste et au classement. Son accrochage avec Lance Stroll n’étant que la cerise sur le gâteau.

Yuki Tsunoda : 5

Sa performance n’est pas exceptionnelle, mais ce nouveau point glané lui permet de distancer Gasly 11 à 6. On attend l’annonce d’Helmut Marko cet été pour donner le volant Red Bull à Yuki et non à Pierre.

Aston Martin

Sebastian Vettel 6

Il en faut toujours un dans une course. Cette fois-ci, c’est le quadruple champion du monde qui s’est collé à cette tâche glorieuse : terminer à la porte des points.

Lance Stroll 7

On a rarement (voire jamais) vu Lance à l’antenne. La seule fois où il est apparu, il était en sens inverse sur la piste, Gasly non loin de lui. On vous laisse deviner ce qui s’est passé.

Ferrari

Charles Leclerc : 9

Le Monégasque était en train de réaliser le week-end parfait : pole position, départ en boulet de canon, première place, meilleur tour en course. Un week-end solide auquel il manquait un dernier ingrédient pour qu’il devienne parfait : un abandon sur un problème turbo.

Carlos Sainz : 9

À domicile, Carlos avait une grosse pression sur ses épaules. Pas d’erreur de sa part durant tout le week-end, alors forcément tous les regards étaient tournés vers la course. Et ça n’a pas manqué. Un tête-à-queue en solitaire très gênant, accompagné d’un somptueux “c’est la faute du vent” à la radio. La base.

Haas

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Kevin Magnussen : 7

Après sa 8e place acquise en qualifications, Magnussen devait assurer pour valider un Top 10 probant avec sa Haas. Cette espérance a duré quatre virages, avant que le Danois ne termine dans les graviers. On n’aurait pas aimé être la tension artérielle de Günther Steiner à ce moment-là.

Mick Schumacher : 6

Auteur d’un bon début de course pour atteindre la 7e place, Schumacher n’a eu de cesse de dégringoler dans le classement. Un quatorzième place finale qui lui permet de signer un nouveau Grand Prix en dehors des points.

McLaren

Daniel Ricciardo : 7

Transparent de bout en bout, l’Australien n’est jamais parvenu à se dépêtrer du ventre mou du peloton. Daniel Ricciardo, le SCO d’Angers de la Formule 1.

Lando Norris : 5

Au volant d’une voiture hypra lente en ligne droite, Norris a dû faire ce que Daniel n’est pas parvenu à réaliser en 66 tours de course : surexploiter le potentiel de sa monoplace couleur papaye.

Mercedes

Lewis Hamilton : 4

Quintuple vainqueur en titre du Grand Prix d’Espagne, Hamilton ne se faisait pas d’illusion pour cette édition. De là à l’aborder comme les essais hivernaux, il n’y a qu’un pas.

Un Hammer Time plus tard, Sir Lewis prend le meilleur sur Sainz. Mais suite à une mauvaise gestion de leur carburant, les Mercedes sont obligées de rouler au ralenti. Cocasse pour une Formule 1.

George Russell : 3

Comme de puis le début de saison, le pilote qui parvient à placer sa Flèche d’Argent aux avant-postes, c’est George Russell. Et le Britannique est prêt à tout pour satisfaire Toto Wolff, même à changer de ligne au tout dernier moment pour défendre sur Verstappen.

Red Bull

Verstappen : 2

Incapable d’ouvrir son DRS en ligne droite derrière Russell, il a fallu l’abandon de Leclerc pour faire ressurgir Super Max. Premier avec 13 secondes d’avance sans avoir de DRS, bien content qu’il ne soit pas né plus à l’ouest.

Checo Perez : 3

Encore une fois, le Mexicain a confirmé sa réputation. Bon en qualifs, redoutable en course. Ce qui ne l’a pas empêché de laisser passer Verstappen pour le championnat. Après le départ de Bottas de Mercedes, Red Bull a trouvé son Valtteri à lui.

Williams

Alexander Albon :

Bon dernier de cette course, Albon a eu le temps de savourer le paysage catalan aux alentours et les supporters espagnols placés en masse dans les tribunes. Une excursion touristique de qualité.

Nicholas Latifi 3

Pour une rare fois, le Canadien ne termine pas en queue de peloton. Pire, il finit devant son coéquipier. Certaines traditions se perdent.

Tom