Formule 1 | La remontée inacceptable d’Isack Hadjar à Monza


Isack Hadjar

Une semaine après le podium d’Isack Hadjar aux Pays-Bas, le pilote français a une nouvelle fois torpillé les objectifs de la FFL.

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Isack Hadjar confirme que Zandvoort n’était pas un accident

Comme chaque année, le Grand Prix de Monza est un événement à ne manquer sous aucun prétexte. Et pour cause, on y voit des monoplaces déferler à plus de 350 km/h au bout de la ligne droite, et des dépassement à gogo dans chaque ligne droite interminable du circuit. Mais ce sentiment sera inconnu pour Nico Hulkenberg aujourd’hui. En effet, le pilote allemand est contrait de retirer sa voiture dès le tour de formation. Une poisse à montrer dans toutes les écoles de pilotage de France.

Mais Nico Hulkenberg n’est pas le seul pilote frappé d’une guigne intersidérale à Monza. En effet, Fernando Alonso subit un cinquième abandon en course cette saison, alors même qu’il venait de faire le nécessaire pour doubler Gabriel Bortoleto. Un nouvel argument pour celui qui se considère comme le pilote le plus malchanceux du monde.

Arrivent alors les derniers tours de course, et Oscar Piastri (3e) effectue son arrêt aux stands avant son coéquipier Lando Norris (2e). Mais McLaren rate l’arrêt de Norris au pire moment, et c’est Piastri qui lui ravit la seconde place. Alors qu’on s’imagine que les deux pilotes vont se charcler en course, Piastri laisse passer son coéquipier après la consigne de son équipe. De quoi faire sourire Verstappen, qui n’aurait certainement pas accepté de laisser passer son coéquipier. Une division par zéro pour Max.

Côté français, c’est un bilan mitigé pour la FFL. Pourtant, tout avait bien commencé avec Esteban Ocon, qui attend l’avant-dernier tour pour effectuer son arrêt aux stands. Passant ainsi de la septième à la quinzième position, juste devant Pierre Gasly (16e). Mais cet arrêt tardif permet à un certain Isack Hadjar de réussir une folle remontée, en terminant 10e alors même qu’il s’était élancé depuis les stands. Une semaine après son podium à Zandvoort, le timing ne pouvait être pire pour le Français.

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