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F1 | Les notes FFL du Grand Prix d’Austin

Fernando Alonso

D’ordinaire, le Grand Prix d’Austin est particulièrement ennuyeux. Mais cette saison, les Texans en ont eu pour leur prix : accrochage au 1er tour, arrêts au stand catastrophiques et Alonso qui roule sur 2 roues.

Formule 1 — GP d’Austin — Les Notes

Alfa Roméo

Valtteri Bottas : 7

Un tête-à-queue tout en maîtrise qui permet l’entrée en piste de la voiture de sécurité. Un sacrifice que nous saluons pour relancer le suspense de cette course.

Guanyu Zhou : 8

Une nouvelle course anonyme pour le Chinois. Très difficile de trouver les mots pour résumer sa course, tant on ne l’a pas vu sur les écrans.

Alpine

Esteban Ocon : 9

Se faire doubler par son coéquipier qui a heurté le mur 15 tours auparavant, ça doit donner des maux de tête sévères.

Fernando Alonso : 2

L’Espagnol nous a offert une figure artistique de haut vol. En voulant dépasser Lance Stroll, Fernando a fini par cabrer sur ses deux roues arrière. 10/10 pour la note artistique. Par contre d’un point de vue sportif, on condamne fermement sa remontée à la 7e place.

AlphaTauri

Pierre Gasly : 10

Se faire pénaliser de 5 secondes pour avoir gardé une distance trop importante sous régime de safety car, c’est ballot. Mais se faire pénaliser pour ne pas avoir respecté la pénalité aux stands, on touche au Graal là.

Yuki Tsunoda : 5

Le dernier point de la course pour Yuki. Au vu du désarroi de Gasly ce soir, c’est une presqu’victoire pour Alpha Tauri.

Aston Martin

Sebastian Vettel : 7

Voir les trois lettres “VET” écrites sur la 1ère place nous a tous fait ressentir une grande nostalgie intérieure. Mais Aston Martin est venu à notre rescousse en saccageant la course de Seb avec un arrêt interminable. Attendez-vous à saigner des oreilles la saison prochaine avec les radios d’Alonso.

Lance Stroll : 10

Difficile de bouger plus tard pour Stroll sur la tentative de dépassement de Fernando Alonso. On n’avait plus vu un tel tremplin depuis Intervilles.

Ferrari

Charles Leclerc : 3

Encore une fois, Ferrari nous a régalé avec son “Plan E”. Mais chose rare, la stratégie a finalement tenu la route. Assez rare pour le souligner.

Carlos Sainz : 8

En seulement 1 virage, l’Espagnol est parvenu à dégringoler de la 1ère à la dernière place. Enfin, Carlos n’y serait jamais arrivé sans l’aide de Russell.

Haas

Kevin Magnussen : 2

En terminant la course à la 9e place pour le Grand Prix national de Haas, Magnussen nous a privé d’un épisode grandiose de Günther Steiner dans le prochain opus de Drive to Survive. Nous n’aurons pas droit à la colère de Günther pour la course à domicile de l’écurie. Difficile à avaler.

Mick Schumacher : 7

Gene Haas a demandé à Baby Schumi de marquer le plus de points possible d’ici la fin de la saison s’il veut avoir son volant pour l’année prochaine. Message reçu 5 sur 5 par Mick, qui termine à une solide 15e place.

McLaren

Daniel Ricciardo : 9

À défaut de pouvoir se battre avec le peloton, Daniel a préféré livrer une bataille encore plus symbolique : celle de la dernière place avec Latifi.

Lando Norris : 3

Une remontée tardive, certes, mais qui a eu le don de lui faire obtenir une 6e place inattendue. On espère que Lando ne souffre pas de vertige, parce que sa comparaison avec Ricciardo commence à devenir abyssale là.

Mercedes

Lewis Hamilton : 4

Lewis y a cru à cette première victoire cette saison. Mais on ne cesse de vous le rappeler chaque week-end ; l’espoir est le pire ennemi de tout sportif, ou notre meilleur allié. Au choix.

George Russell : 5

Mister Consitency a une nouvelle fois frappé avec cet énième Top 5. On n’avait plus vu une telle régularité depuis les dernières places de Latifi.

Red Bull

Verstappen : 1

Verstappen est passé par toutes les émotions aujourd’hui. Une balade ennuyeuse en tête de la course, très vite interrompue par un arrêt au stand ferrariesque de 11 secondes.

Mais cette année, Max est imbuvable. Le Néerlandais a repris tous ses concurrents, un à un, pour s’offrir une 13e victoire cette saison, et un 15e succès. Rude.

Checo Perez : 5

Sergio termine au pied du podium. Maigre consolation pour lui, Red Bull est devenu champion du monde des constructeurs. Cela semble être le seul sacre mondial que le Mexicain puisse obtenir dans cette écurie.

Williams

Nicholas Latifi : 9

On avait fini par croire que nous n’allions pas assister à une sortie de piste de Nicholas. Mais un Grand Prix de F1 sans spin de Latifi n’en est pas un. C’est pourquoi le Canadien nous a offert un sublime 360°. Rien que pour toi, public !

Alexander Albon : 5

Il y a des courses qui ne rentrent pas dans les annales. Et celle d’Alex Albon en est un modèle. Ni bon pilotage, ni mauvais.

Tim Cook : 10

Personne, dans l’histoire, n’a agité un drapeau à damiers aussi mollement que Tim. Personne.

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Tom
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