Que vous soyez un expert de tennis ou non, si vous êtes un amateur de dégoupillage français, vous connaissez alors Benoit Paire. Mais en ce 28 février 2018, l’Avignonnais se met à renier ses valeurs le temps d’un instant. Avant de les retrouver d’une main de fer.
Fin février, le tournoi ATP de Dubaï accueille généralement les meilleurs tennismen de la planète. Et en 2018, Benoit Paire va nous offrir à cette occasion une action qu’il maîtrise à la perfection. Presque aussi bien que son revers à deux mains ou même son levé de coude.
Tandis que l’Avignonnais se défait du Japonais Nishioka au premier tour, non sans mal car il lui faut presque 2h de jeu pour éliminer le Nippon, Benoit Paire se frotte à un plus gros morceau au deuxième tour : Borna Coric. Tombeur de Richard Gasquet pour son entrée en compétition, le Croate a bien envie de se faire un autre Français. Et ce n’est pas pour nous déplaire, on vous le concède.
Benoit Paire, ou l’homme qui a perdu 3 manches dans un match en 2 sets gagnants
Dès les premiers échanges de balle, Benoit Paire se rend compte qu’il va pouvoir siroter son meilleur cocktail le soir à l’hôtel. Valdingué dans tous les coins du court, le Sex on the beach devient de plus en plus clair dans la pupille de l’Avignonnais. Puis, sur un énième passing gagnant de Coric, Benoit Paire essaye de renvoyer la balle mais se montre – beaucoup – trop court.
Si la balle fuit la raquette du Français, cela n’empêche pas le manche de se briser en deux. Un mystère encore inexpliqué à ce jour. Ou peut-être dû à un défaut de conception de la raquette, mais on taira ce point, la mauvaise foi l’emportant comme très souvent. Ainsi Benoit Paire se retrouve avec le manche de la raquette dans la main, brisé en deux, sourire aux lèvres. Le Ben qu’on aime tant.
Mais très vite le Français revient à la raison. Si sa réputation de joueur un chouilla impulsif lui colle à la peau, il n’est pour une fois pas responsable de la casse de son matériel. Et il ne manque pas de le souligner à l’arbitre, histoire d’éviter toute pénalité de sa part.
« C’est pas moi ! » B. Paire
Malgré ce moment de légèreté sur le court, qui ne manque pas de faire esclaffer le public, cela n’empêche pas Benoit de se faire gifler 6-1 lors de la première manche. Pour finalement sortir du tournoi en deux petits sets et aller déguster la meilleure liqueur du coin.
Morale de l’histoire ; défaut de conception ou pas, aucune raquette ne résiste à Benoit Paire.