Coupe du Monde | France – Italie | Les notes FFL du match


Grégory Alldritt

La France avait encore la possibilité de se faire éliminer de la Coupe du monde en perdant contre l’Italie. Mais à la place, les Bleus ont préféré infliger la plus grosse défaite des Transalpins dans l’histoire des confrontations directes. Tous les signaux sont au rouge pour la bande à Galthié.

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France

Mauvaka – 3

Un essai de renard des surfaces à la manœuvre de son maul. Les Italiens ont vu Pippo Inzaghi rechausser les crampons sous leurs yeux.

Atonio – 3

A-t-on réellement besoin de préciser encore une fois le match de mammouth d’Atonio à la première ligne ? Nous regrettons de plus en plus sa naturalisation.

Woki – 5

On garde encore en mémoire sa tentative d’essai sur le renversement au pied de Jalibert ; un plongeon dans l’en-but sans même effleurer le ballon. L’un des rares bons moments de cette soirée.

Cros – 5

Quand François Cros entre en jeu, ce n’est pas pour enfiler des perles. Grosses cuisses, gros bras, gros pecs. Bref, l’attirail indispensable pour jouer au broyeur.

Jelonch – 1

De notre canapé, on parvient à entendre l’impact du moindre plaquage de Jelonch. Et une chose est sûre, on est bien contents de ne pas avoir pratiqué du rugby à la même période que Jelonch. Et de ne pas avoir pratiqué du rugby tout court en fait.

Ollivon – 2

Le capitaine du soir porte bien son surnom de “Grand Charles”. Un métronome dans les airs, imperturbable au sol, il n’y a plus qu’à le voir taper un drop de 30 mètres qu’on ne serait même pas étonnés.

Alldritt – 1

Avec son protège-dent, Greg Alldritt a parfois du mal à se faire comprendre. Alors face aux Italiens, quoi de mieux que d’utiliser ses mains pour être intelligible. Certains gestes se passent d’explication.

Lucu – 3

Le peuple des rugbyx le connaît sous le nom de “remplaçant de Dupont”. Mais derrière ce sobriquet se cache un homme ; Maxime Lucu. On le préférait dans l’ombre de Dupont finalement.

Jalibert – 0

On savait déjà que Jalibert était un distributeur de caviar des plus dangereux. Mais le Bordelais vient de nous dévoiler une nouvelle corde à son arc ; adresser une transversale chirurgicale tout en étant plaqué.

Alors que dire de sa feinte qui fait chavirer son vis-à-vis sur son essai. Bref, injouable, insupportable.

Bielle-Biarrey – 4

Du haut de ses 79 kilos, Bielle-Barey n’est certainement pas le plus épais sur le terrain. Et Lorenzo Cannone le lui a rappelé à la 76e minute. Un arrêt buffet de zinzin.

Danty – 3

Le Rochelais gratte presque plus de ballons au sol que les troisièmes lignes. On n’avait plus vu une telle prouesse depuis Mathieu Bastareaud. La France, ce pays unique au monde qui fait jouer des piliers au poste de trois-quarts.

Moefana – 4

Entré à 20 minutes du terme, nous pensions que le Bordelais allait se cantonner dans son rôle de doublure. Mais non, il a fallu que Yoram y aille de son doublé. Nous attendons clairement un tout autre rendement des sorties de banc.

Penaud – 1

Deux essais inscrits en première mi-temps, son 35e au total avec les Bleus (2e marqueur de l’histoire). Faut-il vous faire un dessin pour que vous compreniez que Damian devient très dérangeant dans l’histoire du XV de France ?

Ramos – 2

Enfiler les pénalités comme des perles ne suffit visiblement pas à Thomas Ramos. Il faut en plus qu’il se distingue en aplatissant des essais. Un dépassement de fonction que nous condamnons au plus haut point.

Italie

Ferrari – 8

Simone Ferrari pensait inscrire le premier essai de son pays face à la France. Mais ce même Simone a été victime de son patronyme ; pénalité pour Ferrari.

Les trois pénalités suivantes en mêlée ne font que confirmer ce concept.

Zuliani – 2

A cause de lui, la Squadra ne termine pas le match Fanny. Difficile de ne pas lui en vouloir.