Avant même ce Grand Prix du Qatar, Max Verstappen est devenu triple champion du monde de Formule 1. Alors le seul suspense de cette course résidait dans la guéguerre entre les Mercedes sur la grille. Et cela n’a pas manqué.
Formule 1 — GP du Qatar — Les Notes
Alfa Roméo
Valtteri Bottas : 3
C’est le champagne pour Alafa Roméo ce soir, ou peut-être devrions-nous dire le Prosecco. Les deux voitures dans les points, et un accroissement de 33% des unités en l’espace d’une course. C’est ça l’avantage quand on rend des copies blanches tout le reste de l’année.
Guanyu Zhou : 4
Non, vous ne rêvez pas, Guanyu Zhou a bel et bien inscrit un point au Qatar avec sa 10e position. Son dernier Top 10 datait tout de même du Grand Prix d’Espagne, au mois de juin dernier. Pour les lecteurs les plus sensibles, il est vivement déconseillé de comparer sa grille de points avec celle de Verstappen.
Alpine
Esteban Ocon : 3
On ne compte plus les dépassements sur l’extérieur d’Esteban Ocon lors du premier virage. Une manœuvre inadmissible du Normand, qui aurait pu lui valoir une sale note. Mais c’était sans compter son transit.
“C’était affreux. J’ai commencé à avoir des nausées, à vomir un peu” 🤢
Esteban Ocon nous parle des conditions extrêmes à cause de la chaleur.#QatarGP #F1 pic.twitter.com/OY0crNYrpM
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Pierre Gasly : 9
Comment ne pas saluer la course titanesque de Pierre Gasly ce dimanche ? Après avoir enfilé les pénalités comme des perles à cause des track limits, Pierre a ajouté une autre corde à son arc ; les dépassements en dehors de la piste. Résultat, il veut rendre la position, mais se fait doubler également par le gars de derrière. Un sublime alignement des planètes.
AlphaTauri
Liam Lawson : 8
Si Daniel Ricciardo avait piloté aujourd’hui, on n’aurait pas plus vu Liam Lawson à la réalisation internationale.
Yuki Tsunoda : 7
Après un départ de fou furieux, le Japonais pensait pouvoir rester dans le Top 10. Mais son espoir a duré quelques virages, le temps de se rendre compte qu’il pilotait un tacot aujourd’hui. P15 à l’arrivée.
Aston Martin
Fernando Alonso : 5
A défaut de pouvoir viser le podium avec son Aston Martin, Fernando a décidé de revenir à ses anciens amours : le Paris-Dakar. Une sortie dans le sable qatari à faire pâlir Carlos Sainz Senior. Ajoutez à cela une chaleur étouffante, et vous obtenez toutes les conditions présentes sur les dunes saoudiennes.
📻 “Aspergez-moi d’eau ou quelque chose du genre…” 💦
Le siège de Fernando Alonso chauffe 🔥#QatarGP #F1 pic.twitter.com/c13Fbzf8ia
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Lance Stroll : 7
On ne peut s’empêcher de souligner le travail d’équipe du Canadien aujourd’hui. Absolument nulle part en début de course, Lance trouve le moyen de bloquer son propre coéquipier (sur une autre stratégie), pourtant à la lutte pour le podium. Il faut quand même un message radio à Stroll pour qu’il daigne se décaler. On n’oserait comparer sa science de la course avec celle d’Alonso. Le gap est abyssal.
Ferrari
Charles Leclerc : 4
Charles pensait devoir se contenter d’une P6 aujourd’hui, puis il a vu un quadragénaire devant lui faire une sortie de quad sur désert. Dix points au compteur. Le constat est sans appel ; la smooth operator est pour lui aujourd’hui.
Carlos Sainz : nn
Depuis quelques courses, l’Espagnol enchaînait les performances solides, entre victoire et podiums indécents. Mais au Qatar, Carlos n’a même pas eu l’occasion de briller ce soir. La cause ? Une panne made in Ferrari. Quelle autre écurie en même temps ?
C’est quand même un comble de manquer d’essence au Qatar https://t.co/xB0ayQ9o0x
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Haas
Kevin Magnussen : 7
La seule fois où le Danois est apparu sur nos écrans, c’est pour apprendre qu’il devait changer de régime de moteur. Une pensée pour tous ces fans qui ont dû se contenter de 2 secondes et demi d’antenne de leur idole.
Nico Hulkenberg : 10
On vous avoue, on n’a pas les mots. Alors qu’il signait l’une de ses plus belles qualifications de l’année, Nico a réussi à foirer son travail avant même l’extinction des feux. De quelle manière subtile vous demandez-vous ? Tout simplement en se trompant d’emplacement sur la grille au départ. On se pince pour y croire.
Explosé Hulkenberg la plus belle pénalité de l’année c’est gagné bravo à lui
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McLaren
Oscar Piastri : 1
Après avoir remporté la course sprint, Piastri avait une grande chance pour se rattraper aujourd’hui. Mais non, il a fallu qu’il termine 2e avec tous les éloges. Mais avec le souffle chaud de Norris dans son cou sur la ligne d’arrivée.
Lando Norris : 2
Encore un podium sans victoire pour Lando Norris, qui ne cesse de grimper dans la hiérarchie, dépassant un certain Romain Grosjean. Mais le plus important est ailleurs ; sa P2 en qualifications qui se transforme en P10 et l’empêche de jouer la gagne. Soyeux.
Mercedes
Lewis Hamilton : 10
Si la course de Carlos Sainz n’a pas eu lieu, celle de Lewis Hamilton aura duré exactement 10 secondes. Le temps suffisant pour percuter son coéquipier et perdre une roue dans le sable qatari. Ca valait vraiment le coup de traverser la planète.
Et Mercédes
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George Russell : 2
Si Lewis a attiré toute la lumière sur le premier virage, il ne faut pas oublier non plus George. Le Britannique a vu sa deuxième place se transformer en avant-dernière position en l’espace d’une demi-seconde.
QUEL DOMMAGE POUR LES MERCEDES 😱
Collision entre les deux pilotes Britanniques au départ 💥
Russell reprend la piste alors qu’Hamilton est contraint à l’abandon ❌#QatarGP #F1 pic.twitter.com/47A9gNy3MY— CANAL+ F1® (@CanalplusF1) October 8, 2023
Pour ce qui est de sa course, nous ne pouvons pas tolérer une seule seconde sa remontée à la 4e place. Il serait grand temps de faire piloter Mick Schumacher du côté de Mercedes.
Red Bull
Max Verstappen : 0
Ce n’est pas le week-end où Max devient triple champion du monde que nous allons nous montrer les plus élogieux envers le Néerlandais. Il est question de respect de notre ligne éditoriale.
Sergio Perez : 8
On a longtemps réfléchi sur l’événement le plus humiliant de Sergio Perez lors de ce week-end, mais notre choix est unanime ; se faire unlaper par son propre coéquipier à 15 tours de l’arrivée. Ouille.
Williams
Logan Sargeant : 7
Voyant qu’il allait (encore) terminer dernier de la course, l’Américain a trouvé la solution ; abandonner avant la ligne d’arrivée. Un génie on vous dit.
Alexander Albon : 5
