Coupe du Monde | France – All Blacks | Les notes FFL du match


Nous avions placé beaucoup d’espoir dans le match d’ouverture entre le XV de France et les All Blacks. Nous allons désormais nous concentrer sur la fin de la Vuelta.

À lire aussi :   XV de France | Les Bleus atomisent les All Whites.

La cérémonie – 10

On aurait voulu plonger dans les plus gros clichés français qu’on ne serait pas parvenus à faire mieux. Des bérets vissés sur la têtes, des costumes trois pièces, des acteurs jouant le rôle de coqs, et une bronca lors des discours. Il n’y a pas de doute, on est bel et bien en France.

L’arbitre – 9

En France au rugby, on a coutume d’en vouloir à l’arbitre lors des défaites. Mais cette fois-ci, c’est même le cas après une victoire. En même temps, on a un léger passif avec Jaco Peyper. Et il nous l’a bien fait savoir ce soir. Encore sous le charme de ses décisions.

France

Wardi – 3

On a dû mettre entre parenthèses notre ligne éditoriale à la 38e minute, celle où Réda Wardi a décidé de découper son vis-à-vis néo-zélandais. Ni plus ni moins.

Marchand – nn

Ce nom nous fait boire la tasse tous les ans dans les bassins du monde entier. Alors que les 12 premières minutes du capitaine toulousain ont été honteusement bonnes, le bougre est sorti sur blessure. Force à toi Julien !

Atonio – 2

Né en Nouvelle-Zélande, on s’attendait à ce qu’Unui change de camp en plein match. Mais le Rochelais a chassé le moindre doute en envoyant un caramel dès le coup d’envoi.

Woki – Flament – 5

On pensait qu’avec ces deux tourelles, on n’aurait aucun soucis à se faire. Mais c’était sans compter sur leurs moufles en touches. Les All Blacks n’en attendaient pas tant.

Cros – 4

On s’était jurés de ne plus faire de jeux de mots avec son nom de famille. Mais en même temps, François fait tout pour nous inciter. Une machine à plaquer, une faux qui ne laisse aucune chance à son adversaire. Nous n’avons plus aucun doute, François avait les crocs ce soir. Ah bah mince.

Ollivon – 4

Cette troisième ligne française est clairement notre plus gros point faible. En chef de file, Ollivon ne se prive pas pour gratter tout ce qui bouge. Vaut mieux pas fumer une clope à côté de lui, il pourrait te la gratter sans même la fumer.

Alldritt – 3

Le gars a littéralement donné son épaule gauche au service de la France pour gratter un ballon. Un international qui donne son corps à la France, ça ne vous rappelle personne ? Grégory Alldritt, le Samuel Umtiti du XV de France.

Dupont – 1

Toute la France stressait avant ce match, cette journée vendredi a été interminable pour tout le monde, fans de rugby comme rugbyx. Un seul Français ne ressentait pas la pression ; et c’est celui qui était le plus exposé de nous tous : Antoine Dupont. On n’est pas tous faits de la même manière.

Jalibert – 2

On imaginait que le forfait de Ntamack serait préjudiciable pour les Bleus ; cela n’a fait que ressortir le talent de Jalibert. On préfère presque le n°1 au n°2, c’est dire.

Villière – 2

Le petit ailier de poche au casque rouge s’est faufilé comme dans du beurre dans la défense néo-zélandaise. Chacune de ses escarmouches a fait saigné notre cœur de fragile.

Fickou – 3

On ne compte plus ses montées incessantes pour apporter sa puissance et sa vista. Il a fait partie de ceux nous ayant ôté tout oxygène dans ce match.

Penaud – 2

Damian a donc choisi de jouer le rôle du grand méchant dans ce Mondial ; celui du premier marqueur d’essai français. Il n’y aura aucun pardon de notre part.

Ramos – 1

On le pensait du côté du FC Séville, mais visiblement le bilan carbone n’est pas un problème pour Thomas. On aurait tout de même préféré qu’il laisse sa place à Sergio ce soir, sa précision au pied nous a fait le plus grand mal. Notre seule consolation ; il a sans doute aplati le plus bel essai de sa carrière. Mais Peyper passait par là.

All Blacks

Savea – 4

On essaye toujours de savoir à partir de quelle matière est constitué Ardie Savea. Les plaquages ne le ralentissent pas, pire, il s’en nourrit.

Telea – 1

La France dit merci à l’ailier Mark Telea. A peine 1 minute de jouée, et le Néo-zélandais nous rafraîchit d’entrée. Cette clim ne pouvait pas arriver au meilleur moment, la France traverse une période de chaleur des plus désagréables.

Ioane – 3

On s’attendait à voir Ioane faire des différences avec ses cannes, c’est finalement avec ses mains qu’il a fait très mal aux Français. Un décalage tonitruant sur le côté, sublimé d’un semblant d’en-avant, et vous obtenez une passe décisive parfaite.

Barrett – 4

Au football, on appelle cela une passe décisive. Et dans le jargon de Beauden Barrett, c’est exactement la même. Il faudrait peut-être avertir l’arrière All Black qu’il a le droit de jouer avec ses mains au rugby.

Tom