Depuis quelques mois, le biathlon tricolore a décidé de porter des assauts inadmissibles auprès de notre fédération. Mais heureusement, notre allié historique est venu à notre rescousse : l’administration. Pas de chance Sophie Chauveau.
Sophie Chauveau, énième victime de l’administration
Le biathlon pose ses valises ce week-end à Soldier Hollow, aux États-Unis. Outre le fait que cela change les horaires des événements pour nous, le fait que les biathlètes skient aux USA ne nous change pas particulièrement la vie. Mais pour ces derniers, un détail important est à prendre en compte ; celui d’obtenir une autorisation de voyage aux États-Unis. L’ESTA, dans le jargon. Un document purement obligatoire. Une formalité pour toutes les administrations du monde. Toutes ? Vous connaissez déjà la suite.
En effet, de manière technique, cet ESTA est délivré de manière assez simple si l’on respecte les procédures. Et c’est là que le génie administratif entre en jeu. Dans certains cas, cet ESTA ne peut pas être délivré. Cela peut arriver par exemple si vous êtes parti en voyage du côté de Cuba, qui entretient des relations peu amicales avec les États-Unis disons. Dans ce cas-là, il faudra alors faire la demande d’un visa B1 ou B2. En théorie, rien de très compliqué. Sauf si la règle n’est pas respectée. Car devinez où Sophie Chauveau est allée passer ses vacances au printemps 2022 ? Cuba of course. Mais vous l’aurez compris, ici, Sophie n’a rien à se reprocher.
Sophie Chauveau ne participera pas à l’étape de Coupe du monde américaine de Soldier Hollow 🇺🇸 suite à un problème de formalités administratives (ESTA invalidé).
Elle sera, en revanche, présente pour les finales à Canmore 🇨🇦. https://t.co/IwsyBpRFMz
— FFS – Fédération Française de Ski (@FedFranceSki) March 5, 2024
Dès lors, la suite des événements est très simple ; étant donné qu’elle ne possède pas de titre de séjour valide, Sophie Chauveau a tout bonnement l’interdiction de pénétrer sur le sol américain. Ballot quand vous avez justement une course de Coupe du monde prévue aux États-Unis. Le sort de Sophie n’est pas le seul à prendre en compte ; les coachs tricolores vont devoir en plus réorganiser le relais féminin en l’absence de la Française. Bref, un deal gagnant-gagnant à tous les étages.
Pour éviter que cela se reproduise, même si entre nous, on aimerait bien, voici un tuto qui devrait faire l’affaire.
