Basket | La préparation millimétrée de Strasbourg avant sa finale (perdue)


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SIG Strasbourg

Dans l’histoire récente du basket français, Strasbourg tient une place de choix dans notre cœur. Pour la simple et bonne raison que les Alsaciens enchaînent les finales perdues, à l’instar de Clermont au rugby il fut un temps (totalement gratuit). Mais lors de la finale de la Coupe de France, la SIG a élevé encore son level de lose, en foirant avant même que le match ne débute. 

La SIG, ou Strasbourg Illkirch-Graffenstaden pour les intimes, est un monument du basketball français. Avec cinq finales perdues consécutivement en championnat de France (2013, 2014, 2015, 2016, 2017), les Alsaciens ont construit une réputation en béton. Rajoutez une finale d’Eurocoupe perdue en 2016, et vous obtenez une équipe indétrônable. Mais cette année, la SIG a innové dans sa lose. Nous saluons sa recherche incessante dans l’innovation de la lose.

Strasbourg fidèle à lui-même en finale

Opposée à Monaco en demi-finale de la Coupe de France, la SIG comptait 18 points d’avance avant le dernier quart-temps. Les Alsaciens ont finalement remporté la partie avec 4 petits points de plus (93-89). Si tout le monde n’a retenu que la prouesse strasbourgeoise contre une équipe qualifiée en quarts de finale de l’Euroligue, à la FFL, cet effondrement en fin de match n’est pas passé inaperçu.

En finale, la SIG est opposée à Dijon, et elle compte 2 points d’avance à la fin du troisième quart-temps. Pour les sachants que nous sommes, nous sachions ce qui allait suivre. Les SIGmen perdent 25-10 dans le dernier quart-temps, et mangent un 15-0 dans les 4 dernières minutes. Sublime.

“Je suis dégoûté pour ça parce qu’on est à 5 minutes de la Coupe de France” Paul Lacombe

Le panache alsacien vous me direz. Mais non, cette fois, l’explication dépasse l’entendement.

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Pas d’train, pas d’train

Pour une fois, nous nous sommes gourés. Alors qu’on pensait naïvement que la lose strasbourgeoise avait une nouvelle fois eu lieu sur un parquet, la vérité se cachait en fait dans la nuit précédente. Les Strasbourgeois décident de s’entraîner jusqu’au dernier moment chez eux, et de rejoindre la capitale la veille de la finale en fin d’après-midi. Un choix qui va s’avérer plus que payant.

Alors que le départ du TGV est prévu à 19h, patatra, le train a 2 heures de retard. Jusque-là, rien de très anormal, la SNCF tu connais. Puis comme c’est la coutume avec eux, le train est supprimé dans la foulée pour cause de “rupture de caténaire”. Le trafic est donc interrompu entre Strasbourg et Paris. La guigne. Les dirigeants de la SIG se trouvent alors face à un dilemme ; attendre le lendemain matin pour rejoindre Paris en TGV, ou rallier coûte que coûte la capitale dans la nuit ? Bien évidemment, c’est la deuxième option qui est privilégiée.

Les dirigeants de Strasbourg décident alors de louer des minivans pour se rendre à Paris, et parcourir les 500 bornes afin d’arriver à 1h du matin à Paname. L’histoire est trop belle pour être vraie, et le pire, c’est qu’elle est vraie. Et c’est le joueur Paul Lacombe en personne qui, après la rencontre, allume la mèche par cette petite phrase anodine, mais sublime en termes de potentiel. De quoi rappeler le périple le Tony Sylva avec la sélection du Sénégal.

“On est arrivé hier à 1h en minivan pour préparer le match le plus important de notre saison…” Paul Lacombe

Alors vous vous dites bien qu’après une telle excursion en plein milieu de la nuit, les SIGmen ne pouvaient être que sur les rails pour remporter la Coupe de France.

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Tom