FFL D’Or 2019 – #8 – L’Olympique Lyonnais


S’il on revient en mai 2019, peu d’entre nous auraient parié sur une présence de l’Olympique Lyonnais dans ce classement. Alors oui, la fin de saison précédente n’a pas été sans tumulte, mais rien de fou. Et puis, après cette défaite face à Rennes en coupe de France, une idole de la FFL tombe. Bruno Génésio ne sera pas prolongé. Pire encore, le meilleur utilisateur de Twitter, Jean-Michel Aulas, promet de prendre du recul et de laisser place à l’idôle du Rhône, Juninho. D’ailleurs, nous avions proposé une solution pour conserver un peu de fun dans notre belle ligue 1. 

Episode 1 : Sylvinho.

Et l’arrivée de Juninho fut vite complétée avec celle d’un autre brésilien. Sylvio Mendes Campo Júnior, dit Sylvinho. Chemise un poil plus cintrée que son prédécesseur, charisme assez prononcé, le brésilien arrive avec une aura de leader. Par contre, son arrivée coïncidera aussi avec le départ de 3 joueurs majeurs: Fékir, Ndombelé et Mendy. Le choix semble faire l’unanimité dans l’institution lyonnaise comme pour les supporters. Pire encore, les 2 premiers matchs de l’OL finissent de convaincre l’ensemble des observateurs. 3-0 à Monaco, 6-0 contre Angers.

Et puis ? Le vide. 3 points en 6 matchs de Ligue 1, un fond de jeu inexistant et des choix dignes de nos plus grands entraîneurs tricolores. Et pourtant, avec la victoire à Leipzig, Sylvinho retrouve un sursis. Le match suivant ? Le derby face à Saint Etienne et son nouveau coach, Claude Puel. L’occasion pour Aulas de sortir de sa réserve avec un petit « J’espère qu’ils n’ont pas pris Claude Puel que pour nous battre… ». Vous l’imaginez bien, les troupes sont remotivées. En plus, un tweet de légende est publié.

La suite ? Un match ignoble, avec 3 frappes en 90mn. Mais celle de Beric à la 89ème se soldera par une maxi climatisation et un licenciement dans la foulée.

Episode 2 : Le retour de Jean-Michel

L’épisode Sylvinho ne plait pas à Jean-Michel Aulas. Trop absent des médias, il reprend la lumière qu’il a tenté de laisser à Juninho. El Professorinho est affaibli par ce premier choix, et n’aura que peu son mot à dire dans le choix du nouvel entraîneur. Après avoir tenté Mourinho (et essuyé un refus poli), Jean-Michel Aulas revient à la raison et limite sa short-list à 3 français : Laurent Blanc, Jocelyn Gourvennec et … Rudi Garcia. Il se permettra de rabaisser le premier en disant qu’en gros, sans Jean-Louis Gasset, c’est niet. Et là, le couperet tombe pour les supporters. Eux qui avaient tant ri de leurs rivaux marseillais avec la seconde partie de saison précédente avec Rudi Garcia n’en croient pas leur eux. C’est bien lui qui siégera sur le banc Lyonnais.

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Episode 3 : Rudi Garcia

La FFL est ravie. Nous avions tant perdu avec son départ. Qu’étions nous sans ses sempiternelles conférences de presse à base de pleurs sur l’arbitrage? Plus grand chose. Et pourtant, son retour se conjugue avec 2 succès en 3 matchs. Bon, contre Metz et Toulouse, mais c’est déjà ça. La suite sera une longue fracture entre l’OL et ses supporters. Tout d’abord, un coaching assez lunaire de Garcia qui décide de faire sortir Reine-Adelaïde, bien souvent un des meilleurs lyonnais, à la mi-temps ou à la 60ème s’il est d’humeur sympa. Les supporters, qui ne se remettent toujours pas du choix Garcia, verront rouge après la défaite face à Marseille, qui a pris le chemin contraire avec Villas Boas. Pour finir, furieux de voir leur club se qualifier en 8ème de finale (Oui, on joue un peu avec la vérité), ils rentreront sur le terrain se fritter avec leurs joueurs et plus particulièrement Marcelo, dans leur viseur depuis bien longtemps. Ce dernier, leur répondra avec des doigts d’honneur et sa femme clashera les supporters et Anthony Lopes sur Instagram. Drôle de manière de célébrer une qualification. Terrible cerise sur le gâteau, dans le match suivant, les 2 meilleurs joueurs lyonnais, Memphis et Reine-Adelaide, se feront les croisés dans une même défaite contre Rennes.

Conclusion

Ceci n’est qu’un résumé de cette partie de saison complètement FFL, mais le décalage entre les attentes de juin et la situation de décembre est immense. Peu de club français ont été capable de faire tant de n’importe quoi en si peu de temps. Bon, ok, peut être Marseille la saison passée. Mais bon, nous avons bien une théorie sur toute ce scénario rocambolesque. Après tout, Jean-Michel Aulas a souvent eu un ou plusieurs coups d’avance.

 

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