Rugby Fauteuil | La triple trahison nationale de l’équipe de France


Les Championnats d’Europe de rugby fauteuil pouvaient surfer sur la même dynamique du Tournoi des Six Nations féminin. Mais non, nos Bleus ont décidé de commettre l’irréparable.

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La France sur le toit de l’Europe au rugby fauteuil

Les Championnats d’Europe de rugby fauteuil se déroulaient à La Haye, aux Pays-Bas. Mais jamais nous ne pensions que cet événement continental nous causerait autant de torts. Cinquième aux Jeux paralympiques de Paris, la participation de l’équipe de France aux presqu’médailles nous plongeait dans un océan de confiance. Mais nous avons commis une grave erreur ; ne pas jeter un œil sur leur palmarès européen. En effet, les Bleus arrivent aux Pays-Bas avec le statut de double champion d’Europe en titre en 2022 et 2023. Autant vous dire que la tentation de réaliser la passe de trois était immense.

Et ce n’est pas leur entrée en matière dans cet Euro qui va nous rassurer. Les Bleus ne gagnent pas leur première rencontre, ils corrigent les Suédois (65-37). Un énième match qui s’est joué sur des détails vous me direz. Mais les Français ne chouchoutent pas davantage leurs adversaires suivants ; ils s’imposent face aux Pays-Bas et l’Allemagne, avant le Crunch contre la Grande-Bretagne en demi-finales. C’est simple, la France a remporté ses deux titres européens à chaque fois contre nos ennemis préférés en finale. Le sentiment de vengeance était palpable pour la perfide Albion, mais une nouvelle fois, ce sont les joueurs de Nicolas Coste qui ont eu le dernier mot (50-47).

En finale, le Danemark est notre allié de circonstance. Nous épousons les valeurs du FC Procuration sans aucune vergogne, mais une fois de plus, notre espoir vole en éclat. Alors que les Danois ont, eux non plus, perdu aucun match dans cet Euro, c’est bien l’équipe de France qui s’impose 53-49. Les Bleus deviennent champions d’Europe pour la troisième fois de suite, et ce sans perdre le moindre match. Et comme si le sacre n’était déjà pas assez historique, Aurianne Devallière devient la première femme de l’histoire à participer à cette trahison avec l’équipe de France. Non vraiment, c’est beaucoup trop pour nous.

“Je suis très fier de cette équipe. On a commencé à reconstruire après les Jeux et on marque un peu plus l’histoire” Jonathan Hivernat, capitaine des Bleus

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