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Rugby | La fin de match cruelle de la France contre l’Angleterre aux Six Nations

Une semaine après avoir laminé le pays de Galles en match d’ouverture des Six Nations, le XV de France avait la possibilité de signer une victoire historique à Twickenham. Mais malheureusement pour les Bleus, un match de rugby ne dure pas 79 minutes.

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En-avant, l’homme de cette première période

Deux ans après la purge du XV de France à Twickenham, les hommes de Fabien Galthié revenaient dans le Temple du rugby mondial. Et si nous espérions que les Anglais allaient nous servir de fidèles alliés cette fois, l’aide nous est finalement venue d’ailleurs ; le ballon. En effet, alors que les Français sont à quatre reprises en passe d’aller aplatir l’essai, le cuir ovale se refuse à faire bondir de joie les Bleus. Antoine Dupont en personne subit la loi du ballon, que du bonheur.

Mais la joie n’est que de courte durée ; Louis Bielle-Biarrey s’en va inscrire son troisième essai dans ces Six Nations (7-0). Alors même que Mauvaka avait tout tenté pour désamorcer cette action, avec une sublime chistera pour absolument personne. Le rugby ne devrait se jouer qu’avec des talonneurs.

Mais pas de panique ! Il ne faut que cinq minutes et deux plaquages ratés de Matthieu Jalibert pour voir les Anglais égaliser juste avant la pause. 7-7 à la mi-temps, le terme “inespéré” n’est même pas assez fort.

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L’édition 2025 des Six Nations nous plaît bien

Dès le retour des vestiaires, les Bleus profitent de l’indiscipline des Anglais pour passer deux pénalités (13-7). Mais ne soyez pas inquiets, les Français sont fair-play, et décident de se faire chiper le ballon sur deux duels aériens consécutifs, pour permettre à Tommy Freeman d’aller à l’essai (13-12).

Alors même que l’espoir nous est injecté en intraveineuse, Damian Penaud choisit ce moment d’enthousiasme pour inscrire son 37e essai en carrière avec le XV de France, ne revenant qu’à une unité du recordman, Serge Blanco (38). Les Bleus mènent 18-12 grâce à la transformation manquée de Thomas Ramos (souvenirs, souvenirs).

Mais le Français a un adversaire de taille en face, en la personne de Marcus Smith. L’arrière anglais arrose lui aussi les tribunes de Twickenham, sous les huées de ses propres compatriotes.

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Le XV de France prend une option sur le Grand Chelem

Grâce à un essai de Fin Baxter, le XV de la Rose passe devant au score pour la première fois de la partie à la 70e minute (18-19). Vous le voyez venir vous aussi le hold-up ? Mais comme depuis le début de cette rencontre, dès que les Anglais osent scorer, les joueurs de Fabien Galthié les punissent dans la foulée. Cette fois, c’est l’inévitable Antoine Dupont qui relance depuis ses 22 mètres, et l’autre inévitable Louis Bielle-Biarrey est à la finition pour son doublé (25-19). Le rugby a l’air si simple quand on regarde jouer le XV de France.

Il ne reste qu’une poignée de secondes à jouer, et les Bleus croient à une seconde victoire consécutive à Twickenham, ce qui serait une première depuis 1983. Mais le record attendra, la faute à un Elliot Daly entré à la 76e minute. L’arrière anglais trouve un intervalle, que dis-je, un boulevard dans la défense tricolore pour crucifier les Bleus. 25-24. Finn Smith a la transformation de la gagne au bout du pied, mais l’Anglais la tente trop tôt. Résultat, le XV de la Rose mène 26-25, mais les Bleus peuvent tenter un ultime renvoi. Juste assez d’espoir pour faire penser au peuple français que tout n’est pas terminé. On ne pouvait pas rêver de meilleure fin.

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Tom
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