Biathlon | La traîtrise inacceptable de Jeanne Richard


Jeanne Richard

Ce n’est plus une nouveauté, le biathlon est très souvent (trop ?) annonciateur de mauvaises nouvelles. Mais pour ce premier podium en carrière de Jeanne Richard, à seulement 22 ans, il va nous falloir du temps pour le digérer.

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Le biathlon reste toujours incompatible avec la FFL

Après la claque reçue face au relais masculin, et leur troisième victoire consécutive cette saison, le biathlon avait fort à se faire pardonner sur cette mass-start féminine. Mais ce ne sont pas les trois premiers tirs qui vont nous redonner confiance envers ce sport honni de la FFL. En effet, Jeanne Richard et Lou Jeanmonnot réalisent un insolent 15/15, suffisant pour leur permettre de croire à une éventuelle victoire.

Fort heureusement, nous pouvons compter sur une alliée de choix en cette fin de course, en la personne d’Elvira Oeberg. En effet, la Suédoise s’échappe toute seule en tête de la course après un 20/20 tonitruant, et une vitesse unique sur les skis. Mais deux places sur le podium restent vacantes, et Jeanne Richard claque, elle aussi, un 20/20. Tandis que Lou Jeanmonnot s’en va tourner à deux reprises sur l’anneau de pénalité au meilleur des moments, Richard repart avec Franziska Preuss et Dorothea Wierer. Deux places pour trois biathlètes ; le match à trois peut alors commencer.

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Jeanne Richard devra se faire pardonner

Dans un dernier tour irrespirable, c’est Preuss qui a le dernier mot, suivie comme son ombre par Jeanne Richard, juste devant l’Italienne. La Française de 22 ans signe le premier podium de sa carrière en Coupe du monde. Les mots nous manquent.

Après avoir raté avec brio le podium au Grand Bornand dans la ligne droite de l’arrivée, Jeanne Richard se paye à son tour la FFL. L’effet boomerang est juste terrible.

Mais ce n’est pas tout, trois Françaises sont présentes dans le top 9, avec Océane Michelon à la huitième place, et Lou Jeanmonnot à la neuvième. Et comment terminer cet article sans évoquer les deux courses monstrueuses de Julia Simon (26e, 7 fautes, + 3 minutes) et Justine Braisaz-Bouchet (29e, 8 fautes, + 5 minutes). On essaye de ne retenir que le positif de cette course, en vain.

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