Le triathlon représente une menace existentielle en vue des prochains Jeux olympiques. Dès lors, il convient de tirer la sonnette d’alarme dès qu’un(e) triathlète tricolore manque à ses devoirs. Et à Yokohama, ce n’est pas un, mais deux ressortissants qui ont trahi notre ligne éditoriale ; Léonie Périault et Emma Lombardi.
Le triathlon n’a jamais vraiment eu la cote à la FFL. Hormis quand Vincent Luis nous offrait des moments de pure déconne, les triathlètes ont toujours eu la dent dure envers notre fédération. Et ce n’est pas la performance de Léonie Périault qui va nous rassurer à deux mois des Jeux olympiques. Tirer sur l’ambulance est visiblement le passe-temps favori de la Française.
Léonie Périault dessert la cause du triathlon
Les World Triathlon Championship Series commençaient véritablement à Yokohama, et ce car la première étape à Abu Dhabi avait été annulée. Du coup, la terre japonaise fait office de rentrée des classes pour tous les triathlètes. Et si d’ordinaire, il s’agissait d’un moment peu apprécié par nous étant petits, surtout quand il fallait entrer en 6e ou en seconde et changer d’établissement, pour les Françaises, c’est surtout l’occasion de faire l’étalage de tout leur talent.
La course débute, et Léonie Périault et Emma Lombardi mènent les débats. Les deux Françaises se sentent comme des poissons dans l’eau, des cyclistes du Tour de France sur le vélo et des marathoniennes sur la course à pied. Bref, tout est fait pour nous écœurer. Léonie Périault creuse l’écart avec ses poursuivantes, et termine la course en solitaire. Léonie ne connaît visiblement pas la définition du suspense. La Française décroche une victoire hautement détestable en terminant avec 40 secondes d’avance sur Taylor Knibb et… Emma Lombardi. Doublé tricolore sur le podium. On vous l’a dit, cette course est indigeste.
A cool, calm and collected finish 🥇 from Leonie Periault 🇫🇷 as she takes the tape in Yokohama 🇯🇵#WTCSYokohama #OlympicTRI #Triathlon pic.twitter.com/ZHmP4tcKIa
— World Triathlon (@worldtriathlon) May 11, 2024
Il ne reste plus qu’à espérer que la Seine ne soit pas praticable le 30 juillet prochain.