Basket | La JL Bourg nous inflige une honte historique.


Le Final Four de l’Eurocoupe regroupait cette année quatre villes : Paris, Londres, Istanbul et… Bourg-en-Bresse. Dès le départ, nous aurions dû comprendre que nous étions plongés dans un immense canular. Mais nous n’avons rien voulu savoir, mal nous en a pris. Honte à toi, JL Bourg.

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Ekinox, l’enfer pour tout Homme sur Terre

Victorieuse des Ukrainiens de Prometey Slobozhanske en quarts de finale, la JL Bourg avait un gros morceau à avaler en demies ; le Besiktas. Pourtant, il en faut plus à la Jeunesse laïque de Bourg-en-Bresse pour être impressionnée. Victoire 86-74 à l’aller, mais revers 82-71 au retour en Turquie. Qui dit égalité, dit match d’appui. Dans l’enfer de l’Ekinox. Imaginez 3500 personnes amassées, hurlant durant plus d’une heure, s’égosillant sur le moindre panier burgien et acclamant la moindre perte de balle stambouliote. Bref, vous ne pouvez pas ressortir indemne d’une telle épreuve.

Avant le match, le coach Frédéric Fauthoux plante le décor. Aux âmes sensibles qui ne supporteraient pas une légère pression sur leurs épaules, nous vous déconseillons de lire la déclaration de ce dernier.

“Le match le plus important de l’histoire du club” Frédéric Fauthoux

Une soirée à oublier, définitivement

Le vainqueur de ce match couperet rejoint Paris en finale. Le spectre d’une finale franco-française nous scie les jambes pour être honnête avec vous. Mais c’est tout le contraire des Burgiens. Les Français rentrent bien dans leur match, mais problème pour eux, les Turcs aussi. Le score est serré, le niveau est élevé, les deux équipes placent la barre haut, mais n’évitent pas les coups bas. Bodian Massa et Angel Delgado en font les frais, et rejoignent les vestiaires avant leurs coéquipiers. Les Stambouliotes ne le savent pas, mais ils ne se relèveront jamais après la perte de leur joueur majeur.

Les hommes de Frédéric Fauthoux mènent 44-41 à la pause, autant vous dire que l’oxygène est une denrée rare dans l’Ekinox. Puis arrive ce fichu quatrième quart-temps. Les deux équipes se tiennent dans un mouchoir de poche, avant qu’un homme ne fasse exploser les compteurs ; le capitaine Maxime Courby. Inutilisé sur la double confrontation, tout homme lambda sera frigorifié après autant de temps mis au placard. Mais c’est mal connaître Courby. En l’espace d’une minute, il transforme l’avance de 9 points à 15, en deux shots seulement. Steph Courby, ladies and gentlemen.

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La JL Bourg en finale pour la première fois de son histoire

L’ultime quart-temps est une véritable boucherie. La JL Bourg atomise Besiktas (24-4) bien aidé par Maksim Salash (19 points), à tel point que le coach turc prend un coup de chaud et commence à enlever sa veste de costume pour en cogner un. Le remplacement de Maxime Courby par Benoît Saint-Denis serait bienvenu sur le parquet.

Bourg-en-Bresse s’impose 89-63, les carottes kebabs sont cuits. L’Ain est en finale de Coupe d’Europe, je ne sais pas si vous réalisez la zinzinerie de l’événement. La JL atteint ainsi la première finale européenne de son histoire. Jusqu’à présent, son plus grand trophée est le titre de champion de deuxième division. Les supporters burgiens ont intérêt à se mouiller la nuque en lisant cet article. Bourg-en-Bresse et devient par la même occasion le 14e club français à à réaliser une telle trahison chez les hommes. Et comme si cela ne suffisait pas, nous avons également droit à la première finale franco-française de l’histoire de l’Eurocoupe. Nous sommes perdants quoi qu’il arrive ; échec et maths pour la FFL.

Un cauchemar éveillé oui.

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