Si Gaël Monfils est gentiment rentré dans le rang cette nuit en ne réussissant pas à contrer le plan de jeu d’Alcaraz, nous devons toutefois rester méfiant concernant son cas. Nous prépare-t-il de nouvelles frayeurs ou était-ce seulement des fausses alertes ? Éléments de réponse avec la FFL.
24 heures seulement après son affront légendaire face à Daniil Medvedev, ex-numéro 1 mondial grâce à lui, Gaël Monfils nous a fait passer une nuit blanche. En effet ce coup porté dans notre dos n’est pas le seul cette année. Dès le début du mois de janvier, la Monf se défait du dernier finaliste des Jeux Olympiques Karen Khachanov en finale du tournoi d’Adélaïde. Un douzième titre pour le Français qui lui offre une seconde renaissance.
Il faut dire que sa nouvelle raquette lui sied plutôt bien. Un essai de raquette à l’aveugle plus tard, voici une Artengo entre ses mains.
“Je ne connaissais personne qui jouait avec Artengo” G. Monfils
Nous non plus Gaël. Ce partenariat nous a fait sourire, on a eu bien tort. L’Open d’Australie marquait l’apogée de sa trahison avec un quart de finale dans la poche. Depuis ce jour, nous ne voyons plus la Monf de la même manière. A tort ?
Indian Wells, le retour des montagnes russes chères à Gaël
Au moment de fouler le court dans le cadre du troisième tour face à Daniil Medvedev, Gaël Monfils doit sans doute se souvenir qu’il n’a jamais vaincu de numéro 1 mondial, en 18 ans de carrière. L’occasion était trop belle ; une victoire en trois sets et Medvedev déchu de son trône au bout de 3 semaines seulement. La France, ce pays de régicide.
Ah ouais donc Monfils prend un set à Medvedev sur un service à la cuillère slicé. Drôle d’année hein.
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) March 14, 2022
On est reparti pour 20 ans du big four en numero 1 mondial merci d’être passé Daniil
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) March 14, 2022
Mais dès les huitièmes de finale, Gaël redevient Monfils. Face à l’adolescent Carlos Alcaraz, le Français n’a rien pu faire. Ses sauts de chat ne l’ont pas empêché de s’incliner proprement en deux petits sets 7-5, 6-1. Le jeu de Monfils totalement verrouillé par la prison d’Alcaraz. On a réussi à le placer c’est bon.
“Il a mis une intensité, une tactique en place : merci, au revoir” G. Monfils
Une déclaration aussi concise que son match bouclé en 1h18.
Nadal au crépuscule de sa carrière va tranquillement passer le relai à Alcaraz pour les 15 prochaines années.
Merci à l’Espagne de ne même pas nous laisser un gramme d’espoir.
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) March 17, 2022
Une alerte sérieuse pour les prochains tournois ?
A première vue, notre côté pessimiste et craintif de sombrer dans l’espoir vous répondrait par l’affirmatif. Muni désormais de son arme spéciale made in Artengo, la Monf peut renverser des montagnes comme le numéro 1 mondial en titre, mais aussi s’incliner face à un gamin de 18 ans 24 heures plus tard. Le concept Gaël est beaucoup plus large qu’il n’y paraît.
Toutefois il se pourrait bien que l’avion FFL rencontre des perturbations durant les jours à venir. Dès la semaine prochaine le Masters 1000 de Miami ouvre ses portes, et nous devrions à nouveaux subir les coups droits décroisés ravageurs de Monfils ainsi que ses sauts à pieds joints pour envoyer des smashs du tonnerre. Mais comme le dit si bien ce presqu’adage, après la tempête vient le calme.
Dès le début du mois d’avril la saison sur terre battue reprend ses droits avec le tournoi de Monte-Carlo. Gaël reste sur deux saisons lunaires sur cette surface, avec en point d’orgue une élimination au premier tour de Roland-Garros en 2020, et en 32e de finale l’année dernière.
Jamais deux sans trois ?
Là où vous voyez une FFL en PLS, nous voyons un espoir qui se lève. Et vous savez ce qu’on pense de l’espoir
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) March 14, 2022