JO de Pekin 2022 | Le récap du mardi 15 février


Cette matinée avait un gout de préparation mentale pour la FFL. Une inexorable attente avant le relai masculin en biathlon, où l’on a plus l’impression que l’on sera une cible plutôt qu’un spectateur. Résumé d’une matinée dans le couloir de la lose.

Ski Alpin – Descente Femmes

La descente est un sport où l’on doit bombarder tout schuss et à la fin c’est une Italienne qui gagne. C’est longtemps ce que l’on a pensé en voyant successivement Elena Curtoni, Nadia Delgado et surtout Sofia Goggia prendre la première place d’un podium 100% transalpin. Pour rappel, cette dernière s’est planté violemment en Super G il y a 3 semaines pour une entorse du genou et une mini-fracture du péroné. Tu te plaindras un peu moins la prochaine fois quand tu te taperas le gros doigt de pied sur ta porte.

Mais, si le podium restera transalpin, il ne sera plus 100% Italien. Tout comme nous en football, nos amis 🤌 vont connaitre la même sensation que nous à l’Euro : La Schweizer Klimaanlage (Ou climatisation Suisse si vous n’avez jamais rien écouter en Allemand LV2). Corinne Suter vient ramener le bout de ses spatules sur la plus haute marche devant la mine déconfite de Goggia. Pourtant, depuis 2000, elles devraient savoir qu’on ne débouche pas le Prosecco trop tôt.

Côté Françaises, pas de stress pour la FFL. Romane Miradoli et Laura Gauche font des temps honorables mais insuffisants pour prétendre à un breloque ou une presqu’médaille. Mais alors qu’accompagnés de notre café en attendant la sentence en biathlon, l’abandon de Tiffany Gauthier sur une probable blessure nous donne un goût un peu amer. Mais ça n’est rien comparé à la chute de Camille Cerutti, accompagnée d’un cri glaçant qui ne laisse que peu de place au doute sur la gravité de la séquence. On lui souhaite bien évidemment un prompt rétablissement.

Ski Acrobatique – Slope Style Femmes

Le slopestyle, c’est à la foi simple et compliqué. Simple dans les règles : 3 runs, on prend le meilleur score des 3 pour le classement final. Compliqué : on ne comprend absolument rien à la notation. Mais on comprend assez rapidement qu’on risque d’être dans la mouise quand, au bout de son premier run, Tess Ledeux se classe 2e de la compétition.

Mais notre compréhension de la discipline va rapidement s’éclaircir. En choisissant le contact rapproché sans gravité avec la poudreuse lors des 2 derniers runs, la skieuse nous rassure sur ses intentions. Petit bémol tout de même, sa performance lui offre la pire des places : la septième. Hors des presqu’médailles si chères à nos coeurs.


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