JO de Pekin 2022 | Le récap du mardi 8 février


Encore un nouveau jour se lève sur la planète JO et la morning routine de la délégation française continue. De l’Argent, toujours de l’argent, encore de l’argent. Start up nation.

Big Air – Femmes

Nouvelle arrivée dans les épreuves des Jeux Olympiques d’hiver, le Big Air n’aura pas tardé pour s’inscrire dans la tradition des sports dans lesquels nous n’y connaissons pas grand chose mais où nous avons un avis bien précis.

Tess Ledeux envoie dès son premier saut de la finale un Double Cork 1690 des familles pour prendre la tête de la compétition, couplé avec un Switch 1440 pour son second. Soyons francs, on ne comprend pas grand chose à ce qu’on écrit, mais se sont de réels gros sauts qui, dans les yeux de tous les observateurs, et en train d’envoyer Tess sur la première médaille d’Or de la délégation tricolore.

Mais tout ça sera climatisé par la Chinoise Eileen Gu. A priori “surnotée” sur son premier saut, elle va conclure son concours avec le même Double Cork 1690 que la Française – un saut qu’on ne pensait réalisable que par Tess. Stupeur générale, et rapidement des tremblements. Même note que le premier saut Français… ce qui fait que la Chinoise est championne olympique pour 0,75 point.

Effondrée dans la poudreuse, la sportive française sera consolée par la gagnante du jour. Comme une tradition olympique, les notes des juges seront rapidement vilipendées. Quant à nous, soyons clairs, on n’a aucun avis car on n’y connait rien. Mais bon, on ne va pas se mentir, ce résultat nous convient plutôt pas mal et renforce l’hégémonie française dans le classement des Presqu’médailles d’or. Le principal est là.

Super-G – Hommes

La session Olympique de Super-G ne nous offrira finalement que peu d’émotions bleu-blanc-rouge. Mathieu Bailet, dossard numéro 2, fera comme en descente en fautant par excès de gourmandise. Il sera tout juste suivi d’Alexis Pinturault, qui rappellera rapidement que ça n’est pas sa spécialité. Vous nous connaissez, on l’attend au(x) tournant(s).

Non, finalement, pas grand chose à dire, à par que c’est Blaise Giezendanner qui réalisera la moins pire performance française en terminant 9e. Bref, ça fait plutôt plaisir de se mater une épreuve sans trembler ni souffrir. Limite, on peut même profiter des performances des autres et faire des vannes foireuses à 5h30 du matin. C’est aussi ça, la beauté du sport.

Patinage – Programme Court

Est-ce que des Jeux Olympiques d’hiver seraient vraiment des Jeux Olympiques d’hiver sans le patinage artistique commenté par Nelson Monfort et Philippe Candeloro ? Un sport qui devient aussi glissant sur la patinoire que dans les micros.

Brian Joubert à la retraite des “putains de JO”, nos espoirs reposent à présent sur Kevin Aymoz et Adam Siao Him Fa. Pas grand chose à se mettre sous nos dent de rapaces en ce premier programme court. 5e place pour Kevin, 9eme pour Adam. Toujours en lice pour une médaille. Ou bien évidemment, une presqu’médaille.