Wimbledon | La finale surréaliste entre Iga Swiatek et Amanda Anisimova


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Une chose est sûre, nous nous souviendrons encore longtemps de la finale de cette 138e édition de Wimbledon. Et si vous voulez notre avis, la véritable héroïne de cette partie ne s’appelle pas Iga Swiatek.

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Amanda Anisimova fait basculer Wimbledon dans l’irrationnel

C’est l’histoire d’une finale qui n’a eu aucun suspense. Iga Swiatek affrontait Amanda Anisimova pour un premier titre à Wimbledon. Et si la Polonaise s’était imaginée de nombreux scénarios, il y a fort à parier qu’elle n’ait pas pensé à celui qui s’est produit. En effet, Iga Swiatek ne traverse pas la meilleure saison de sa carrière, et de loin. Mais face à la joueuse américaine, la Polonaise n’a eu aucun mal à remporter son premier titre de la saison. Et de quelle manière.

En l’espace de 25 minutes seulement, l’Américaine a perdu le premier set sur une bulle (0-6). Et par bonheur, Anisimova a poursuivi sur son élan dévastateur dans la deuxième manche. À aucun moment elle n’a laissé de chance à Swiatek, l’obligeant à remporter tous les jeux de cette finale. En 57 minutes chrono, Amanda Anisimova s’incline de la plus belle de marges (0-6, 0-6) dans le plus beau court du monde. En face, la quadruple lauréate à Roland-Garros ne peut que soulever son premier trophée de Wimbledon, bien malgré elle.

Ironie du sort, Amanda Anisimova a remporté son premier tour à Wimbledon sur le score de… 6-0, 6-0. La bulleuse bullée comme on dit dans le jargon. Alors on sait ce que vous allez dire, à quel point cet exploit entre-t-il dans la légende de son sport ? Il faut bien avouer que depuis le début de l’ère Open, soit 1968, il ne s’agit que de la deuxième fois qu’une finale femmes se conclut sur le score de 6-0, 6-0. La première a eu lieu il y a 37 ans, quand Steffi Graf terrassait Natasha Zvereva lors de la finale de Roland-Garros 1988. Une performance rare donc, même s’il faut préciser que la Soviétique avait atteint un niveau supplémentaire encore, en perdant sa finale en 34 minutes. L’équivalent de trois jeux de service entre Jannik Sinner et Carlos Alcaraz.

Amanda Anisimova rejoint donc Dora Boothby et Natasha Zvereva dans le cercle très fermé des joueuses ayant perdu une finale de Grand Chelem sur une double bulle. La postérité n’attend qu’elle.

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