Tennis | Le strike quasi parfait des Français à Winston-Salem


Hugo Gaston

Alors que l’US Open débute prochainement, les joueurs peaufinent leurs derniers réglages avant de disputer le dernier Grand Chelem de la saison. Et quoi de mieux que de s’aligner sur l’ATP 250 de Winston-Salem aux États-Unis ? C’est la raison pour laquelle certains Français ont décidé de se rendre dans cette ville de Caroline du Nord, à l’est du pays. Et cinq d’entre eux n’ont pas été déçus du voyage.

Corentin Moutet, Adrian Mannarino, Hugo Gaston, Arthur Cazaux et Alexandre Müller. Outre le fait d’être tous des tennismen français, ces cinq acolytes partagent un autre point commun, et pas n’importe lequel ; celui d’avoir été tous les cinq éliminés dès le deuxième tour du tournoi de Winston-Salem. Explications.

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Le tennis français s’exporte toujours aussi bien

Malgré le premier set en poche face à Rinky Hijikata, Arthur Cazaux n’a pu s’empêcher de laisser filer la partie. Qu’on se le dise, il n’existe pas de meilleure répétition générale pour préparer un Grand Chelem. Un timing parfait qu’Alexandre Müller n’a pas laissé passer lui non plus contre Pavel Kotov. Vainqueur du tournoi en 2022, Adrian Mannarino a mis son égo de côté et a décidé d’imiter les copains, en s’inclinant lui aussi en trois sets. Magnifique de voir cette solidarité entre Français.

Et comme si cela ne suffisait pas à notre bonheur, Corentin Moutet et Hugo Gaston ont choisi d’élever le niveau en s’inclinant, eux, en deux petits sets. Alors que les deux joueurs tricolores pouvaient se retrouver au tour suivant pour un choc franco-français, leur fair-play a eu raison d’eux. Le premier a été écarté par Roman Safiullin, quand Gaston a donné le ton dès la première manche, perdue en… 19 minutes (6-1). Clairement injouable pour Chris Eubanks, pourtant 120e mondial, mais qui a dû déposer les armes au bout de 58 minutes seulement.

Notre unique contrariété nous vient d’Arthur Rinderknech. En effet, le Varois est notre seule ombre au tableau. Arthur est désormais le seul rescapé tricolore pour les huitièmes de finale de Winston-Salem après sa victoire contre Christopher O’Connell. S’il nous a enlevé de la bouche un magistral sans faute, le ratio de défaite des Bleus dans ce deuxième tour est tout de même séduisant (83,33%). En espérant qu’Arthur ne s’éternise pas davantage en Caroline du Nord. Les 100% ne sauraient tarder.

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Tom