Tennis | Le soulagement pour la France à Wimbledon


Arthur Fils

Si vous n’avez pas beaucoup entendu la FFL au sujet de Wimbledon, c’est tout simplement parce que nous n’étions pas très sereins. Mais ça y est, nous pouvons désormais le scander haut et fort : IL N’Y A PLUS DE FRANÇAIS À WIMBLEDON (en simple). 

Au programme, trois joueurs français étaient encore en lice lors des huitièmes de finale de Wimbledon, soit la meilleure pire performance en Grand Chelem depuis 2008 pour des Français. Voici l’identité des trois traîtres : le n°1 tricolore Ugo Humbert, Giovanni Mpetshi Perricard et Arthur Fils. Si le public londonien voit trois joueurs pétris de talent, le peuple français trois chances de sacre dans le plus prestigieux des tournois du Grand Chelem, nous on voit trois risques majeurs. Cela faisait belle lurette que nous n’avions pas parlé du tennis de cette manière. Les traditions se perdent, du temps où les Mousquetaires retournaient à l’aéroport avant même le second tour.

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Ugo Humbert fiche la paz à Alcaraz

C’était le premier huitième de finale tricolore, et il devait montrer la voie pour ses compatriotes. Fort heureusement, face à Ugo se dressait le numéro 3 mondial, tenant du titre et récent vainqueur de Roland-Garros : Carlos Alcaraz. Dès lors, la mission semble compromise, voire suicidaire. Et pour cause, Carlitos a décidé de jouer à un niveau inatteignable pour le tennis français. Preuve à l’appui.

Mais le numéro 16 mondial est tout sauf ridicule dans cette partie. S’il perd les deux premiers sets, il inflige à l’Espagnol un très douloureux 6-1 dans le troisième. No comment. Alcaraz termine tout de même le boulot, breakant au pire des moments (7-5). Plus que deux Français en lice.

“J’ai apprécié chaque point de ce match, c’était vraiment un kiff” Ugo Humbert

Nous aussi, Ugo.

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Mpetshi Perricard fait pschitt face à Musetti

Alors celui-là, on ne l’avait pas vu venir. Défait par le tennis-businessman Maxime Janvier en qualifications, Giovanni Mpetshi Perricard commençait déjà à faire ses bagages quand finalement, il apprend qu’il intègre malgré tout le tableau principal. D’où l’appellation lucky loser. Mais au fil des matchs, Giovanni n’a rien de lucky, et encore moins d’un loser. Le Lyonnais parvient même à atteindre les huitièmes, devenant ainsi le cinquième lucky loser de l’ère Open à atteindre ce niveau de compétition à Wimbledon. Impardonnable.

Face à Lorenzo Musetti, Mpetshi Perricard dispute son premier huitième de finale en Grand Chelem. Et pour notre grand bonheur, il ne connaîtra pas son premier quart en carrière. Une sortie de route en quatre sets, mais une entrée dans le top 50 la semaine prochaine. L’avenir semble sombre pour la FFL.

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Arthur Fils la joue raisonnable

Lui aussi disputait pour la première fois de sa carrière un huitième de finale dans un Majeur. Du haut de ses 20 ans, Arthur Fils défiait Alex De Minaur, n°9 mondial. Et comme Mpetshi Perricard, si le Français parvient à chiper une manche, il doit se contenter de conclure les autres sets en baissant la tête. Et calice jusqu’à la lie, De Minaur semble rencontrer une gêne physique sur la balle de match. Pas sûr que l’Australien aurait été à 100% de ses capacités si la rencontre avait continué derrière. On a eu chaud. On espère quand même que ce ne soit pas trop grave pour The Demon.

Bref, nous pouvons enfin le dire après des journées d’attente interminables ; il n’y a plus aucun Français en simple à Wimbledon. Aaah, ça fait du bien.

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Tom