Tennis | Le jeu blanc épique de Bublik


Alexander Bublik

A quelques jours de l’Open d’Australie, c’est l’heure de la répétition générale. Les meilleurs joueurs du monde entier s’entraînent pour essayer de se hisser en finale du premier Grand Chelem de l’année, tout en sachant qu’ils vont perdre en finale contre Novak Djokovic. A Adélaïde, Alexander Bublik est confronté à Lorenzo Musetti en quarts de finale. Et si le Kazakh parvient à s’imposer, le score est finalement anecdotique. La faute à un jeu bublikien de la part de Bublik.

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6-3, 4-1 puis soudain… Alexander nous fit du Bublik

Alors qu’Alexander Bublik remporte le premier set, il se fait mener 4-1 dans la deuxième manche. Si 10 Français sur 10 auraient jeté l’éponge, et pesté vers son clan jusqu’à la fin de la partie, ce n’est pas le cas du Kazakh, qui ne se laisse pas abattre. Quatre points de zinzin se suivent les uns des autres :

  • Un coup gagnant au filet tout en dilettante : 15-0.
  • Un amorti gagnant : 30-0.
  • Un deuxième amorti gagnant : 40-0.
  • Un service à la cuillère + un frontal tweener en forme de passing-shot = jeu Bublik.

Le tout avec un sourire malicieux au coin des lèvres, et une salutation digne d’un artiste. Artiste qu’il est au passage.

Mais au cas où vous penseriez qu’il s’agirait du seul moment bublikien de la partie, on vous arrête net, comme un Français après le premier tour de Roland-Garros. En effet, ce n’est pas une très bonne idée de ramener un paquet de chips au premier rang quand vous venez assister à un match du Kazakh. Celui-ci vous le torpille, comme Musetti sur un court de tennis.

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Tom