PSG Handball – Trois mois seulement après l’éclatante remontada subie au Camp Nou, le Paris Saint-Germain avait cru bon de se reposer sur ses handballeurs pour relever la tête. Bien tenté.
Il y a trois ans jour pour jour, le PSG Handball s’offrait sa première finale de Ligue des Champions. Et en tant que dignes représentants du club sur la scène européenne, l’occasion était trop belle pour s’effondrer avec grâce et panache. Retour sur ce main event sauce QSI.
Un début d’année 2017 de folie pour le PSG
Le soir du 8 mars, la planète foot assiste à la remontée la plus french bashing de l’Histoire du sport : une remontada si cinglante face au Barça, que le Larousse a décidé de l’intégrer dans son dictionnaire pour l’édition 2021. Un premier naufrage d’une longue série.
Le 17 mai, le PSG perd son titre de champion de France après quatre titres consécutifs. Mais rassurez-vous… l’année 2017 n’avait pas fini de régler ses comptes avec les parisiens. Le 1er juin, la section féminine se hisse en finale de la Ligue des Champions et perd rageusement face à l’Olympique Lyonnais aux tirs aux buts.Le PSG aura perdu la C1 féminine en foot aux tirs au but, la C1 de hand à la dernière seconde et on ne revient pas sur la remontada. Wow.
Le PSG aura perdu la C1 féminine en foot aux tirs au but, la C1 de hand à la dernière seconde et on ne revient pas sur la remontada. Wow.
— Maxime Dupuis (@maximedupuis) June 4, 2017
C’est dans ce contexte de sérénité totale que les handballeurs du Paris Saint-Germain s’apprêtent à livrer une performance d’anthologie, les faisant entrer par la grande porte dans le royaume de la FFL.
PSG : Partenaire officiel de la défaite au buzzer
Intraitables sur la scène nationale (7 fois champions de France sur les huit derniers exercices), cette réussite insolente s’effrite fort bien heureusement dès qu’il s’agit d’Europe.
Opposé aux inconnus macédoniens du Vardar Skopje, qui disputent eux aussi leur première finale, le PSG fait figure de grandissime favori. A tel point que les montpelliérains, vainqueurs en 2003, se préparaient déjà à dégainer l’argument fatal en cas de sacre francilien : « A jamais les premiers ».
Mais c’était sans compter sur la force de frappe parisienne, qui parvient tant bien que mal à déjouer tous les pronostics. Malmené durant toute la partie, le PSG est méconnaissable. Pertes de balles, tirs manqués, combinaisons foireuses, tout y est pour vivre un grand moment tricolore.
Arrivent alors les dix dernières secondes du temps réglementaire. Dans un élan de folie incompréhensible, Daniel « Air France » Narcisse s’envole dans les airs et vient recoller au score : 23-23. La tension est palpable. Il ne reste que sept secondes à jouer. Temps-mort macédonien. Engagement. Une première passe, une seconde, but au buzzer. 24-23 Vardar. Une action d’UNSS a fait plier le PSG.
Nelson Mandela a dit un jour : « Soit je gagne, soit j’apprends ». A défaut de gagner, pourrait-on penser que les parisiens apprennent de leurs erreurs ? Fichtre. Seulement trois mois après la remontada et une élimination survenue à la 95e minute, les franciliens s’entêtent une nouvelle fois à se faire terrasser à la dernière seconde. Le French Flair 2.0.
« Cette défaite ne remet rien en cause » N.Karabatic – Le Parisien
Ouf, on avait presque eu peur que l’histoire se mette à changer. Mais que nenni. L’année suivante, le PSG s’incline en demi-finale, puis remet ça l’année d’après avec panache en quarts.
Après nous avoir tant humilié avec ses foutus Experts, le Handball est en train de se faire une place au soleil au sein de notre Fédé.
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