PSG – Bayern Munich | Coman évidence.


MBappé 2020 PSG - FFL

Le Paris Saint-Germain avait fort à faire pour redorer le blason français en Coupe d’Europe. Avant même de penser à gagner le trophée, cela fait 24 ans qu’un club français n’avait pas marqué en finale de Coupe d’Europe (On ne compte pas l’Intertoto, soyons sérieux). Depuis Bordeaux en 1996 et le but de Daniel Dutuel (1 semaine après celui de NGotty…) face au Bayern, aucun club français n’avait réalisé cela. 5 Finales, 5 défaites, 0 but marqué, 12 encaissés. Petite anecdote croustillante, un des buteurs munichois de ce fameux match fut… Emil Kostadinov himself.

La première mi-temps de l’inquiétude

Alors, à l’Estiado da Luz (qui porte mal son nom pour nous depuis le début du final 8), le PSG avait à cœur de nous faire mentir.

Début de match tout en contrôle des 2 côtés. Munich gère le ballon, Paris la pression. Une première occasion de Neymar, lancé par Mbappé, bute sur le seul Manuel de Lisbonne qui n’est pas portugais. Le mur bavarois repousse par 2 fois le brésilien. Juste derrière, occasion du cyborg Lewandowski, qui heurte le poteau. Un petit hommage aux Lyonnais pendant cette finale, ça ne fait pas de mal. Mais l’ambiance est très bizarre. Certains évènements sont d’ailleurs à la limite du surnaturel.

Herrera fera 2 remises parfaites par la suite. Une sur Di Maria qui vendangera, et une autre encore pour Mbappé qui se retrouvera avec le but ouvert face à lui. Il n’a plus qu’à choisir où il va tirer. Le choix sera donc évident. Ras de terre, au milieu du but, à 20 km/h sur Neuer. Le portier allemand n’a plus qu’à ramasser l’offrande.


Juste derrière, Kehrer se fait pour une fois fumer par Davies, dans la surface. Ce dernier s’écroule. L’arbitre touche l’oreillette, mais le camion de la VAR semble occupé à faire autre chose. Mi-temps.

La seconde mi-temps des certitudes

Le retour des vestiaires sera sous le signe de la BAGAAARRRE. Tacle de Gnabry sur Neymar, et Paredes, en manque de sang, s’en va embrouiller tout ce qui se met sur son passage. Jaune logique. Mais juste derrière, ça va être la douche froide pour les Parisiens. Kimmich envoie un centre somptueux, tout le monde a oublié Kingley Coman, qui s’en va fusiller Navas et son club formateur.

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Dépenser des millions en attaque pour prendre un pion par un joueur formé au club qu’on a laissé partir pour zéro euro ? Le scénario FFL, prévu à l’avance.

La suite ne sera qu’un amas d’occasions vendangées. Contrôles trop longs, mauvais choix, incompréhensions. Le destin n’offrira pas de Sheringham, Solskjær ou Drogba au PSG. Malgré quelques frayeurs, le Bayern maitrisera sa fin de rencontre. Marquinhos butera face à Neuer, en mode gardien de Hockey. Lose dans la lose, Icardi se verra relégué derrière Choupo-Moting dans la hiérarchie des attaquants. Ce dernier n’offrira pas la délivrance aux parisiens, malgré les quelques millimètres qui lui manquent pour dévier un centre de Neymar.

Le soulagement de la FFL est immense. Nous avons tangué, bu un peu la tasse, mais jamais nous ne nous sommes laissés submerger. Le peuple Parisien aura vécu l’espoir, mais rien n’y fera. Le football est cruel, encore plus quand on est français. Daniel Dutuel est toujours le dernier buteur d’un club français à avoir marqué en finale de Coupe d’Europe. C’était il y a 8866 jours.


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