Il est loin le temps où, à l’OGC Nice, Matt Moussilou était la signature record du club (3,8 M€) pour la bagatelle de zéro but marqué. Mais depuis, petit à petit, l’aiglon a fait son nid. Jamais relégué depuis son accession à la Ligue 1 en 2002, le club s’est structuré et amélioré. Coachs, joueurs, structures. Un projet cohérent dans le football Français… il doit bien y avoir une faille quelque part. Une lueur dans tout ce marasme, l’absence de trophée dans ce siècle.
Parfois, ils ont même mis le bec en Europe pour voir si l’herbe y est plus verte. Un premier exploit avec l’élimination contre l’Apollon Limassol qui perpétue la tradition des clubs français en Europa League. Mais ils y sont retournés, pour réaliser la première grosse performance niçoise de l’ère moderne en Europe. En s’imposant face à l’Ajax en barrage de C1, l’OGC. Juste derrière, le Napoli les ramènera à la raison. 4-0 sur les 2 matchs, les Niçois iront s’amuser contre Zulte-Waregem, pas contre Madrid.
La saison passée de l’OGC Nice
Et pourtant, la saison de l’OGC Nice avait commencé de manière plutôt bonne. Avec 8 défaites en 16 matchs, une 15e place au classement et un fond de jeu assez moche, on sentait bien que l’OGC Nice allait rentrer dans le rang dans notre Ligue des Talents. Bien que disposant de plusieurs joueurs de qualité (Dolberg, Atal et autres), Vieira réussit à rendre cette équipe soporifique.
Mais, après une première partie de saison plutôt convaincante, la seconde prendra une toute autre tournure. Et, sans le savoir sur le coup, c’est un but dans le temps additionnel à la 28e journée de Dolberg face à Monaco qui hissera les aiglons vers la 5e place, et donc la Coupe d’Europe. Car oui, c’est sur un but de filou, avec une défense monégasque comme d’habitude lente à la réaction, que les Niçois passeront devant l’Olympique Lyonnais.
Le Championnat s’arrêtera juste avant que les aiglons aient à se déplacer sur la pelouse du Paris Saint-Germain. Comme dirait notre idole Benoit Paire, la CHAAAAAAAAAATTTTE.
Le joueur à suivre
Cette intersaison sera donc celle d’un mot qui donne beaucoup d’espoir : l’ambition. Un recrutement moitié séduisant — moitié clinquant. Rony Lopes ou Schneiderlin apporte une expérience et du talent qui peuvent permettre à l’OGC Nice de changer de statut, et à se donner le droit de rêver.
Mais c’est vers un autre joueur que le regard de la FFL va se tourner. Celui d’un tout jeune, en provenance de Lyon. Il y a 12 ans, le pari Loïc Rémy s’entourait de succès du côté de l’OGC Nice. Alors, pour Amine Gouiri, il se pourrait qu’il y ait un destin semblable. Barré par la concurrence à Lyon, il a été forcé à l’exil, et pourrait connaitre un destin semblable à celui de son prédécesseur.
Ou à celui de Maolida.
En tout cas Nice fait un mercato parfait.
(A ressortir quand ils seront 10e à la trêve)
– Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) July 1, 2020
Il va nous manquer.
Le temps, c’est de l’argent. On connait trop bien cet adage, si souvent répété. Mais Lamine Diaby-Fadiga a dû comprendre autrement. En volant et en revendant la montre de luxe du néoniçois Dolberg, il se fera gauler et viré de l’OGC Nice, qui ne montre aucune pitié. Il sera donc aiguillé vers la sortie manu militari.
Le jeune présentera ses plus plates excuses, et passera de la chaleur de l’OGC Nice au stade Charlety du Paris FC. Dans l’humilité, le travail et le calme, le prometteur Diaby-Fadiga aura tout le temps de se racheter.
Notre pronostic pour l’OGC Nice
Avec cette ambition, l’OGC Nice est en train de créer l’espoir. Et nous le disons bien assez souvent ici, il n’y a rien de plus dangereux que cela. En passant derrière Lucien Favre, Patrick Vieira n’a pas eu la partie facile. Et le jeu proposé par les Niçois n’a rien de folichon ces 2 dernières années. Avec le recrutement qui lui est proposé, Vieira n’a plus trop le choix. Nous ne voyons donc que 2 scénarios possibles.
- La pissaladière prend et l’OGC Nice joue les trouble-fêtes jusqu’aux places de Ligue des Champions
- On part plutôt sur une daube niçoise, et le ragout proposé par les aiglons tourne à l’échec. Ventre mou, changement de coach. Une vraie crise comme cela fait quelque temps qu’on n’en avait pas eu sur la Promenade des Anglais.
Si la FFL avait un choix à faire, vous savez bien sur lequel il se porterait.