Playoffs Euroligue | L’entrée en matière parfaite de Monaco


Sasa Obradovic

Monaco débutait son quart de finale d’Euroligue contre le Fener. Et comme la saison passée, l’hospitalité des Monégasques leur a joué des tours. 

La Roca Team sort d’une saison régulière solide, terminée à la troisième place. En quart de finale, Monaco est opposé au Fener, champion d’Europe 2017, dans une série au meilleur des cinq matchs (et non sept comme en NBA). Le vainqueur de cette opposition obtient ainsi un ticket pour le fameux Final Four, que Monaco a déjà atteint la saison passée. Bref, autant vous dire que l’équipe de la Principauté avait un match à gros enjeu à négocier dans sa salle Gaston-Médecin. Et c’est justement là que nous entrons en jeu.

À lire aussi :   NBA | La douche glaciale des Lakers

Un début de match bien trop réussi

Le match débute, et la Roca Team assomme d’entrée les Turcs, le premier quart-temps est remporté 26-15. Avec une avance de 11 points au bout de 10 minutes seulement, on n’aurait pas parié de faire un article sur Monaco dès le lendemain. Et pourtant. Impossible n’est pas monégasque. Alors que les hommes de Sasa Obradovic mènent pépouze 47-37, ils subissent un premier retour de flamme et voient le Fener revenir à 47-45. Un joli 8-0 qui prouve que Monaco est dans un grand soir.

Mieux encore, à 2 secondes de la fin du troisième quart-temps, la Roca Team mène 61-57, mais c’était sans compter sur Nick Calathes. Le Grec envoie un shoot à 3 points au buzzer. 61-60. Les ingrédients sont tous là pour vivre une grande soirée.

Mais accrochez-vous, car la suite est encore plus belle. Monaco mène 74-65 à 4’30 de la fin du match. Neuf points d’avance qui représentent un matelas ultra confortable pour 99,9% des équipes de basketball dans le monde (excepté les Lakers). Non seulement les Monégasques se font rejoindre avec une facilité déconcertante, mais Marko Guduric a en plus l’occasion de climatiser la salle Gaston-Médecin sur la dernière possession. Mais le Serbe préfère manquer son tir et disputer les prolongations (81-81). Un homme de goût, ce Marko.

À lire aussi :   NBA | La fin de match surréaliste des Sixers de Batum

Monaco sait recevoir

Les prolongations sont censées être le moment du match où la tension est à son comble, où chaque point vaut de l’or et où, logiquement, la partie est la plus serrée. Mais avec Monaco, oubliez tout ceci. Les prolongations sont aussi disputées que le premier quart-temps, mais dans le sens inverse. Le Fener fait de la salle Gaston-Médecin son terrain d’entraînement, et fait pleuvoir des shoots à 3 points depuis tous les endroits du parquet. Les Monégasques finissent par s’incliner 95-91 dans leur salle, l’histoire est en marche.

Comme l’année passée, Monaco perd l’avantage du terrain dès le premier match des quarts de finale. La Roca Team ne gagne jamais, soit elle perd, soit elle apprend.

À lire aussi :   Euroligue | Attention l'ASVEL, notre patrimoine français est en danger