NBA | Les Trophées FFL de la saison – Partie 1


USA TODAY Sports/Sipa USA - Photo by Icon sport

La saison régulière de NBA s’est terminée. L’occasion de faire un bilan riche en émotions. Et si l’heure est bien souvent celle des titres MVP et autres, à la FFL, nous allons juger d’autres choses. De nos trophées à nous. Alors, installez-vous dans vos costumes et c’est parti pour les oscars. Pour chaque trophée, on vous propose 3 noms. À vous de faire votre choix derrière.

LVP (Least Valuable Player)

Un trophée simple et efficace. Celui du joueur qui a le plus été impactant négativement pour son équipe. Ici, pas de 12e homme mais des joueurs d’envergure. 

Choix n°1 – Russell Westbrook

Le choix de la facilité certes, mais pas loin d’être celui de l’évidence aussi. Dans une saison absolument chaotique, Westbrook a tiré son épingle du jeu pour absolument ne pas s’intégrer au système de jeu des Lakers. Une alchimie proche du néant avec LeBron James et des défauts qui ne sont absolument plus masqués par sa production qui fut gargantuesque par le passé. Ajoutez à ça un contrat XXL et vous avez tous les critères pour un LVP unanime.

Choix n°2 – Anthony Davis

Si le choix de Westbrook est celui de la facilité, c’est en partie parce que son compère des Lakers s’est bien planqué toute la saison. À l’infirmerie, certes, mais aussi sur le terrain où quand il fallait peut-être prendre des responsabilités, on a préféré refaire les lacets. Mentions spéciales aux nombreuses “Non, mais si on était tous en bonne santé on serait champion NBA”. Il n’y a que dans Dragon Ball Z où les futurs alternatifs sont viables.

Choix n°3 : Julius Randle

Bon. On va retrouver Julius dans une autre catégorie de nos FFL Awards mais l’ailier fort new-yorkais a réalisé une saison exceptionnellement aux antipodes de sa précédente. On attendait de lui qu’il soit l’homme fort des Knicks, il fut finalement une attraction pour d’autres raisons. Bouderies, pas d’envie, un impact bien moindre est une 11e place. Bref, tout rentre dans l’ordre pour les Knicks.

POTY (Passoire Of The Year)

Vous l’avez compris, ici on élit le toréador de la Ligue. Celui qui, en position défensive, va bien travailler les appuis pour laisser passer son attaquant et pas trop se fatiguer. Celui qui est continuellement ciblé par les attaquants adverses en définitive.

Choix n°1 : Jalen Green

Si parfois le choix du meilleur défenseur de l’année se fait sur l’idée du “meilleur défenseur de la meilleure défense”, notre POTY peut elle aussi avoir exactement le même critère. Les Rockets ont vu leur adversaire s’éclater dans leur raquette comme s’ils passaient dans du beurre fondu dans la vallée de la mort. Le Gardien du temple : Jalen Green, avec une statistique fabuleuse : un défensive rating de 120. C’est à dire, toute les 100 possessions, on marque 120 points contre lui. Il n’y a pas pire parmi les titulaires de la ligue.

À lire aussi :   NBA Play-in | La performance inacceptable de Nico Batum

Choix n°2 : Donovan Mitchell

On parle souvent de Rudy Gobert comme DPOY, car sans lui, son équipe est laaaargement plus faible en défense. Mais si notre bon Rudy national s’éclate à envoyer des contres au 18e rang de l’EnergySolutions Arena, c’est bien parce que son compère de la ligne arrière ne se foule pas pour les arrêter en amont. Du coup quand la tour picarde n’est plus là, l’esbroufe éclate au grand jour.

Choix n°3 : Trae Young

Trae Young est un attaquant d’élite. Du genre à disséquer les défenses et appuyer là où ça fait mal. Du coup, s’il jouait contre lui, il attaquerait continuellement sur sa propre personne. Déjà, faire moins d’1m90 en NBA fait de vous une cible automatique, mais quand en plus vous ne faites pas plus d’effort que ça quand il s’agit de s’investir en défense, ça simplifie la vie de vos adversaires. Et ça complique celle de vos coéquipiers. Un defensive rating de 114 quand il est sur le terrain, 107 quand il chauffe le banc.

Mentions honorables : Carmelo Anthony, DeAaron Fox.

WROY (Worst Rookie Of The Year)

Bon, c’est comme le Port-Salut, c’est écrit dessus. Mais cette catégorie est assez sévère, car 1- des superstars ont déjà fait des saisons rookies horribles 2- cette cuvée est absolument dantesque.

Choix n°1 et seul choix : Jalen Suggs

C’est sévère, c’est injuste, mais c’est la vie. Jalen Suggs est le seul joueur que nous validons dans cette catégorie. D’habitude, il existe le Rookie Wall où les premières années commencent à connaitre des matchs difficiles après des débuts excitants. On a l’impression que Jalen l’a mangé au premier match.

Bon après, on ne va pas se mentir, 2 facteurs le font entrer ici :

  1. Encore une fois, la cuvée est incroyable et donc le fait d’être moins performant contraste énormément .
  2. La vie est trop courte pour mater le Magic 2021/2022, donc on se base principalement sur le manque de hype absolu.

À venir : Le pire coach de l’année, le meilleur chauffeur de banc et le Most Declined Player.

Antoine