NBA | La fin de match surhumaine des Bucks de Doc Rivers en playoffs


Doc Rivers

Si vous doutez encore sur le fait que la NBA est le plus grand championnat de basketball au monde, le match entre les Pacers et les Bucks d’un certain Doc Rivers devrait vous convaincre une bonne fois pour toutes.

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Les Bucks ont deux occasions en or de revenir à 3-2

Ah le printemps, les oiseaux qui chantent, les bourgeons qui éclosent et Doc Rivers qui distille des chokes à tout-va. Depuis des années, c’est un marronnier en NBA. La ligue nord-américaine de basketball offre un divertissement annuel qui ne nous laisse pas indifférents. Et cette année encore, notre coach outre-Atlantique préféré a frappé. À l’occasion du premier tour des playoffs, les Indiana Pacers affrontaient les Milwaukee Bucks. Alors que les premiers ont remporté les deux premiers matchs sur leur parquet, Doc Rivers a tenu à minimiser le danger d’être mené 2-0. En même temps, il sait pertinemment qu’il est possible de perdre une série en la menant 3-1. Attention, vous allez découvrir une réponse qui a très mal vieilli.

Les matchs se suivent, et les Pacers mènent 3-1. Ces derniers n’ont besoin que d’une victoire à domicile dans ce match 5 pour envoyer les Bucks en vacances. Et une fois n’est pas coutume, le Gainbridge Fieldhouse va être le théâtre d’un énième choke des joueurs de Doc Rivers. Alors que les Bucks mènent 30-13 après le premier quart-temps, leurs fans s’imaginent déjà jouer le 3-3 dans le Wisconsin. Idem à 39 secondes du terme, quand Giannis & co mène 103-99. Alors que le soleil n’est pas de plomb dans l’Indiana à ce moment de l’année, ces quatre points d’avance vont tout de même fondre (103-103). La patte de Doc Rivers, épisode 1.

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Doc Rivers offre un nouveau choke en playoffs de NBA

Débutent alors les prolongations, et contre toute attente, ce sont les Bucks qui prennent le large, et mènent 118-111 à 40 secondes du terme. Avec sept points et trois possessions d’avance dans le money-time, on a le temps de voir venir, se dit-on. Dans un monde rationnel, certainement, mais s’il y a bien un homme capable de déjouer tous les pronostics et même les lois de la Nature, c’est bien ce bon vieux Doc. Bien aidés par deux pertes de balle, les Bucks encaissent un 8-0 au meilleur des moments, et perdent le match 119-118. Les Pacers remportent la série 4-1, et nous offrent un choke de Doc Rivers dès le mois d’avril. Les conséquences du réchauffement climatique sont bien réelles.

Pour ce qui est des statistiques, cette fin de match des Bucks file tout droit vers la postérité, et c’est le strict minimum. Merci la vie, et surtout, merci Doc.

“Cette victoire restera dans les mémoires comme l’une des plus belles de tous les temps pour les Pacers, compte tenu des circonstances et de l’enjeu” Rick Carlisle, l’entraîneur d’Indiana

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