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Ligue Europa | Leverkusen se réconcilie (enfin) avec la défaite

Ademola Lookman

On s’attendait à assister ce soir à un 52e match consécutif sans défaite du Bayer Leverkusen. Mais à la place, on a eu droit à une leçon de football bergamasque, mettant fin à presque un an d’invincibilité et de rejet de la lose allemande. Toutes les mauvaises choses ont un fin.

D’un côté, le tombeur de l’Olympique de Marseille. De l’autre, une équipe qui ne sait plus perdre depuis 51 matchs toutes compétitions confondues. À première vue, l’Atalanta nous séduit bien plus que le Bayer Leverkusen, qui provoque des cauchemars et des maux de tête à nos homologues allemands depuis maintenant près d’un an. Mais une question se pose : et si Xabi Alonso attendait le match le plus important de la saison du Bayer Leverkusen pour goûter à la première défaite du club ? Le timing serait alors chirurgical. Et il le fut.

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Lookman n’est pas aveugle devant le but

Le match débute, et comme attendu, les défenseurs de l’Atalanta n’ont pas une seule seconde pour respirer dans leurs relances. La patte Xabi Alonso se fait directement ressentir, mais sur un centre anodin, c’est tout le plan du Bayer qui s’écroule. Ademola Lookman sort de nulle part et trouve la lucarne allemande. 1-0. Le premier d’une longue série.

Mais les supporters de Leverkusen ne sourcillent même pas, leur équipe ne perd jamais cette saison. Ils le savent, vous le savez, nous le savons.

Puis un quart d’heure plus tard, ce même Ademola Lookman prend le ballon, fait danser son adversaire et trouve le petit filet. Qui d’autre que Lookman pour avoir un compas dans l’œil vous me direz ? Il porte décidément bien son nom.

Mais encore une fois, rien n’est joué d’avance avec le Bayer. Cette saison, les Allemands ont été menés 2-0 à la mi-temps à quatre reprises, sans jamais s’incliner : une victoire, trois défaites. Vraiment, on ne comprend pas l’enthousiasme débordant des Italiens.

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Gasperini cuisine Leverkusen à l’italienne

Les minutes passent, et tous les supporters de Leverkusen se rongent les ongles, y compris ceux qui ont découvert une soudaine adoration pour le club allemand ces derniers mois. Oui, on en connaît tous un qui nous parle tous les week-ends de la patte gauche de Grimaldo, de la vitesse folle de Frimpong ou encore de la maestria de Wirtz. Et bien cette hype prend un sacré coup à un quart d’heure du terme, quand ce diable de Lookman y va de son triplé, le premier en finale de Coupe d’Europe depuis 1975. Ne cherchez plus, le Nigérian est ce soir le cauchemar de milliers de personnes sur Terre.

Il ne reste plus que quelques minutes à jouer, une période du match qui est d’ordinaire propice aux retours de zinzin du Bayer Leverkusen. Mais ce soir, ce sont des “olé” des supporters de l’Atalanta qui se font entendre. Même pas un petit but de raccroc dans la surface de Patrik Schick pour susciter le doute dans les têtes italiennes. Rien, choqué déçu. Devant un si faible suspense, l’arbitre n’attend même pas les 4 minutes de temps additionnel, mais arrête la bouillie trois secondes avant. On imagine que Xabi Alonso a dû le remercier mille fois en son for intérieur.

Cette Ligue Europa est le premier trophée gagné par l’Atalanta depuis 61 ans, et le premier également de Gian Piero Gasperini… à l’âge de 66 ans. Heureusement pour les supporters de la Dea que l’âge de départ à la retraite en Italie est de 67 ans.

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Tom
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