Ligue des Champions | Maestro Kimpembe trop fort pour le PSG.


Kimpembe PSG Leipzig

Il y a deux semaines, le Paris Saint-Germain réalisait un des plus beaux cambriolages de la saison face au RB Leipzig. Ce soir en Allemagne, le PSG avait la possibilité de se faire pardonner et de rendre le butin au club saxe. Les Parisiens ne se sont pas faits prier. Et Presnel Kimpembe le leur a rendu en main propre.

Opposé au RB Leipzig, le PSG était en mission ce soir ; échapper à un revers dans le froid glacial de l’Est de l’Allemagne, et empiler un douzième match consécutif invaincu en Ligue des Champions. Une prouesse anti-FFL que les coéquipiers de Nkunku avaient bien l’intention d’empêcher. Mais comme au match aller, la préparation de la rencontre est animée par Icardi&Co.

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Rendez-vous demain pour le prochain épisode des Feux de l’Amour.

Le résumé du match Leipzig – PSG

Pas le temps de terminer de boire son grog que les Allemands décident de faire exploser la défense parisienne au bout de 20 secondes seulement. André Silva est trouvé dans la surface de réparation, excentré sur le côté droit. Ça n’empêche pas le Portugais de frapper à bout portant sur Donnarumma. Le ballon ripe sur sa cuisse, tape sur le tibia de Marquinhos qui manque de se mettre un CSC des familles. Dommage, le prix Puskas semblait si proche. Si le danger est vite écarté, un hors-jeu est finalement signalé une plombe plus tard (on adore). Sans regret.

On se dit alors que cet avertissement va réveiller le Paris Saint-Germain. Voyons voyons. À peine deux minutes plus tard, sur un amour de remise en cloche de Di Maria en direction de Hakimi qui le met plus en danger qu’autre chose, le Marocain se fait subtiliser le ballon. La suite ? Un centre à l’aveugle de André Silva déposé sur les tresses de Nkunku, laissé seul par Kimpembe. Tête croisée. 1-0. Vous savez ce qu’aurait fait Navas.

Le fussball total ne faiblit pas. Les Parisiens sont en retard sur absolument tous les ballons, comme sur ce duel aérien perdu par Marquinhos. Nkunku s’emmêle les pinceaux face à Hakimi, qui en bon dernier défenseur se remémore sûrement le Classico. André Silva suit et au moment ou il s’apprête à frapper devant Donnarumma, son compatriote Danilo Pereira vient s’écrouler sur lui. Pénalty. Mais pas de double peine. La boule au ventre. André Silva s’élance, et pour se faire justice lui-même, rien de mieux que d’envoyer un parpaing plein axe. Navas l’aurait ar..gh.

Wijnaldum voit double, la FFL voit trouble

Le PSG ne touche pas la canette. Alors c’est en toute logique que sur leur première infiltration dans les six mètres allemands, les Parisiens trouvent le chemin des filets. En une passe, Mbappé trouve Wijnaldum seul dans la surface. 1-1. Les joueurs de la capitale veulent décidément nous rendre chèvres.

Les débats s’équilibrent enfin. Moment choisi par Presnel Kimpembe pour nous sortir 5 minutes d’anthologie. Une partition en deux actes. Dans un premier temps, le Titi manque de justesse de se télescoper avec Donnarumma sur un ballon à trente mètres de ses buts (bon, pour le coup le portier italien était parti profiter de la trêve de la chasse pour partir à la cueillette de champignons). Mais ce n’était visiblement pas suffisant pour le vice-capitaine du PSG. Sur une montée de bonhomme, Kimpembe découpe Forsberg, se relève et envoie son meilleur tacle de bûcheron sur les chevilles de Nkunku. Le Back-to-back pour aller chercher son petit jaune. Les bouchers de la Villette auraient été jaloux.

Juste avant la pause, sur un corner qui paraît anodin, le jeu de tête de Marquinhos réveille des traumatismes du côté de Leipzig. Cette fois il ne fait pas trembler les filets, mais ce n’est qu’une question de temps. Sa remise sur la tête de Wijnaldum permet au Néerlandais de signer un doublé. Même la VAR n’y peut rien.

Kimpembe, une masterclass en 3 actes.

La seconde période reprend à peine, que Mbappé conclut une contre-attaque du tonnerre. Mais c’était sans compter le fait qu’il retrouve sa finition de l’Euro au meilleur des moments. Un enroulé qui fracasse les escaliers du quart de virage de la Red Bull Arena.

La fin de la rencontre est des plus hachées. Les erreurs techniques se multiplient, les fautes également. Et même Neymar s’y met. Le Brésilien estime qu’il s’agit de sa première, ce qui ne l’empêche pas pour autant d’écoper d’un carton jaune. Mais Neymar fait contre mauvaise fortune bon cœur, et applaudit l’arbitre. Fair-play.

Tandis qu’on se dirige tout droit vers un succès du PSG, Kimpembe décide de réaliser le troisième acte de sa partition. Pour cela, Presnel attend le temps additionnel et un coup-franc pour faire l’ascenseur sur Poulsen dans la surface de réparation. Contrairement à André Silva, Szoboszlai ne gamberge pas. Et installe une clim dans le cœur de chaque Parisien.

Presnel donne des ailes.

Tom