Si Eric Perrot a choisi le sprint pour signer sa première victoire en carrière, Quentin Fillon-Maillet en a profité pour nous offrir l’action de l’année en biathlon.
Fillon-Maillet joue la victoire, mais oublie de tourner
Comme Emilien Jacquelin et Eric Perrot, Quentin Fillon-Maillet est très solide sur les skis. Un peu trop même. Le Jurassien s’offre un 5/5 sur le tir couché, puis arrive le debout. Quentin respire un bon coup, pour finalement rater sa première tentative. Les quatre suivantes font mouche, cela fera donc un 9/10, et un tour de pénalité au total pour le Français. Enfin, pour 99,99% des biathlètes.
Car oui, Quentin n’est pas comme les autres. Au lieu d’aller tourner sur l’anneau de pénalité, le Français trace en direction de la piste. QFM snobe sa pénalité, pour la simple et bonne raison qu’il a tout simplement oublié de la purger. On est sur un oubli stratosphérique. Alors qu’il aurait pu aisément terminer sur le podium, et permettre aux Français de signer un triplé retentissant, Fillon-Maillet voit 2 minutes ajoutées à son temps. Sanction prévue pour une pénalité non effectuée. Il ne le sait pas encore, mais il vient tout simplement de nous offrir l’un des plus beaux moments de biathlon de la saison.
Quentin Fillon Maillet n’aurait pas effectué son tour de pénalité malgré son 4/5 sur le debout
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— la chaine L’Équipe (@lachainelequipe) March 9, 2024
“Ce qui s’est passé pour Quentin peut arriver. C’est malheureux” Emilien Jacquelin
Quentin Fillon-Maillet termine finalement 31e de la course, à 1 minute et 34 secondes du vainqueur Eric Perrot. Si vous n’êtes pas mauvais en calculs, vous comprenez bien que sans cette pénalité de 2 minutes, QFM aurait remporté la course. Car oui, même en effectuant son tour de pénalité, le succès aurait dû lui revenir. Du moins si l’on écoute les spécialistes.
“Théoriquement, il aurait probablement gagné avec 3 secondes d’avance s’il avait effectué son tour de pénalité” Bjoern Ferry, consultant à la télé suédoise
Une histoire qui ne peut que nous faire penser à la pénalité de Doriane Pin en F1 Academy. La France, et pas n’importe laquelle.
