JO – Volley | La remontée inadmissible de Ngapeth et des Français


Championne olympique en titre et lauréate de la Ligue des Nations le mois dernier, l’équipe de France de volley fait partie des grands favoris de ce tournoi. Mais face aux Allemands, le match a tout simplement été irrespirable. Pour un dénouement terrible.

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Un début de match absolument parfait

Dès les premiers points, les Bleus se font torpiller dans l’Arena Paris Sud. Les Allemands, emmenés par un immense György Grozer, fracassent la défense tricolore. Du haut de ses 39 ans, il s’amuse de toutes les tentatives de bloc, et permet à ses coéquipiers de remporter le premier set (25-18) puis le second (28-26). La France est menée 2 sets à 0, et on ne donnait pas cher de leur peau.

Mais point par point, les hommes d’Andrea Giani ne lâchent strictement rien. Pas même le moindre bloc. Et ils refont leur retard dans une salle en éruption. Comme les Allemands, les Bleus surfent sur une dynamique folle, et font subir à leurs adversaires une pluie de smashs gagnants. Autant de gifles que nous nous prenons en pleine face. La France remporte les deux manches suivantes (25-20, 25-21) et revient à hauteur de nos voisins d’outre-Rhin. Une remontée que nous ne validons certainement pas.

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Cette remontada gâche notre amour pour le volley

Dès lors, en guise de cinquième set, c’est le fameux tie-break qui débute. Si vous manquiez d’air avant, il vous est conseillé de ne pas rester dans la place tant la tension est dix fois plus insoutenable. Le premier arrivé à 15 points remporte le match, et à ce petit jeu, les Bleus sont injouables. Ou peut-être les Allemands trop friables (oui, laissez-nous dans notre mauvaise foi).

Alors que la France mène 8-4, les Allemands décident de craquer complètement. Ils écopent d’un carton rouge, ce qui ne va pas les faire jouer à un de moins, mais cela donne un point supplémentaire aux Bleus. Comme si nous avions besoin de cela à ce moment du match. Mais rassurez-vous, les finishs et les sports co tricolores, cela fait deux. Les Bleus se font rattraper de 9-4 à 9-8. À leur tour de se faire remonter un peu.

Puis à cause de coups de génie, comme la main gauche de Ngapeth où encore les deux derniers services allemands out, les Bleus se procurent une balle de match sur service allemand. Pour l’occasion, le sélectionneur allemand décide de faire entrer Ruben Schott pour son service. Lui qui n’a pas joué une seule seconde de la partie. Le joueur de l’AZS Olsztyn s’élance ; out. Un coaching à la Southgate ou rien.

Les Français remontent un écart de deux sets à zéro pour filer en demi-finales, contre les Italiens. Bien aidés, il faut dire, par les trois derniers services allemands ratés. La pilule a du mal à passer.

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