JO de Pekin 2022 | Le récap du lundi 7 février


Première du classement des presqu’médailles, la France avait tout à perdre lors de ce lundi 7 février aux JO de Pékin. Et tout est mal parti avec la descente Hommes. Décalée d’hier à aujourd’hui, elle a vu Johan Clarey aller chercher une médaille d’argent. Une vraie.

Descente — Hommes

Un jour après le faux départ, les descendeurs sont au rendez-vous de la piste de Yanqing. Pour ceux qui n’y connaissent rien au ski, la descente est l’épreuve la plus simple à comprendre. De la vitesse, de la vitesse et encore de la vitesse. Du quasi tout schuss tout du long, avec une seule manche. Comme toi sur la piste verte quoi.

Et ils nous rappellent très rapidement à quel point ces personnes sont des grands malades, à la limite de se prendre une gamelle de l’espace à chaque porte, on a les cuisses qui brûlent sans rien faire. 

Du côté des Français, on est sur nos gardes. Avec Johan Clarey et Blaise Giezendanner qui sont montés sur la boîte à Kitzbuehel. 

Le premier représentant du coq à se lancer est Mathieu Bailet, notre adepte du chasse-neige. Et Mathieu, c’est un attaquant (à lire avec la voix d’Aimé Jacquet). Du genre à tout envoyer à quitte ou double. Et ça paye au début, où il met quelques dixièmes au leader. Mais, dans la descente, la moindre erreur se paye cash (phrase bateau qu’on peut sortir dans 95 % des sports, mais ici c’est réel). Un virage un peu raté, il finit à terre, mais réussit à éviter le gros gadin. Il repart sûrement avec de la frustration, car on sentait qu’il avait les jambes pour une médaille, mais comme le disait un grand philosophe, mieux vaut des remords que des regrets.

 

Le deuxième à s’élancer est Johan Clarey. A 41 ans — un âge à faire du sport en vétéran dans le bled de son coin plutôt que de la descente aux JO — il est face à sa dernière chance de gratter une médaille aux JO. Son palmarès jusqu’ici est plutôt linéaire : 27e, Abandon et 18e. Mais cette régularité va voler en éclats rapidement. 4 intermédiaires en vert, et au final une deuxième place provisoire à l’arrivée. On se souvient de Papi Bode Miller, place à l’ancêtre Johan Clarey. 

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Et notre Papi va faire de la résistance plutôt longtemps. Sa place ne bougera pas jusqu’au passage de Maxence Muzaton, qui finira 11e à son passage, avec une bonne grosse frayeur pour les adducteurs sur la fin.

Contrairement à son aîné, Blaise Giezendanner ne rééditera pas son exploit réalisé sur la Streif, en restant bien hors rythme tout le long de sa descente. 

En réalité, plus aucun descendeur ne titillera le podium jusqu’à la fin. On ne sait pas si Johan Clarey souhaite mettre un terme à sa carrière, mais il le ferait par la toute petite porte…

Slalom Géant — Femmes

On ne va pas vous mentir — 4 h du matin environ un lundi, on était sous la couette pour la première manche. Tessa Worley s’est classée 7e, et reste aux aguets pour aller une nouvelle presqu’médaille et permettre. à la France de conserver sa domination mondiale.

 


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