Ce midi, nous fêtons la Francophonie. Ne nous reposons pas sur nos lauriers hexagonaux et valorisons la langue Française à travers le monde. Et à travers les skis.
Combiné Alpin – Femmes – Slalom
3 heures après la descente, les skieuses étaient priées d’envoyer leur meilleur slalom pour aller chercher la médaille olympique. Nos 2 tricolores ont eu un destin croisé à la descente : Laura Gauché 17e, et Romane Mirandoli, 4e. Et les destins vont à nouveau se croiser pendant le slalom.
Romane Miradoli va faire vivre un petit ascenseur émotionnel à ses supporters. 3e au deuxième intermédiaire, elle fait grandir l’espoir des suiveurs et… enfourche. Pas de médaille, certes, mais c’est aussi une grosse chance de presqu’médaille qui s’envole et qui laisse la France dans les bas-fonds de ce classement parallèle, à notre grand regret.
Laura Gauché va elle réaliser le 6e temps de la seconde manche, profiter des nombreux enfourchages – dont celui de l’immense favorite Mikaela Shiffrin – pour aller gratter 9 places au classement. Mais si vous êtes bon en calcul, vous verrez rapidement que cela la fait mourir au pied des presqu’médaille.
Chou blanc.
Ski-Cross – Femmes
Le ski-cross va vite, très vite. Mais notre résumé ira encore plus vite qu’une compétition de la discipline. Alizée Baron ne prend pas part, blessée. On pensait même que pour l’autre concurrente, Jade Grillet-Aubert qui se fait griller au départ de son huitième de finale. Elle réussit cependant à revenir sur la Russe Ponkatrova et se qualifier.
Mais le quart de finale sera la dernière course pour la tricolore, qui restera derrière tout du long après un départ pas ouf, mais un peu moins raté que le premier.
Mais la grande gagnante FFL de la journée c’est la langue de Molière. Profitant de la disqualification en finale de Fanny Smith, la Suisse finit 4e, suivie de 3 Canadiennes. La francophonie triomphera.
Combiné nordique Grand tremplin – Par équipes Hommes
Tandis que nous avions goûté au combiné nordique individuel mardi dernier, cette discipline nous avait laissé un souvenir plutôt agréable; le premier Français, Antoine Gérard, avait terminé 14e à près de deux minutes. Autant vous dire qu’il ne s’agit pas vraiment de notre sport national. Alors quand on nous dit que le combiné nordique par équipes se déroule aujourd’hui, c’est tout naturellement qu’on scrute cette épreuve avec la plus grande des attentions. Et d’entrée, on est tout de suite mis au parfum.
“C’est des équipes avec qui on va se battre pour la 4e, 5e ou 6e places, les USA ou la Finlande…”
Ok c’est bon on est ultra hypés par le Combiné Nordique par équipes
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) February 17, 2022
La France fait quand même mieux que ce qu’on espérait. En effet les sauteurs tricolores terminent le saut à ski en 5e position à 1 minute 27 du leader autrichien. Une confortable place d’honneur qu’il faut préserver lors du relais 4x5km de ski de fond. Mais quand on connaît la glisse monumentale des Français avec leur fartage qui s’agrippe à la neige, on se fait clairement du souci.
Et notre optimisme avait vu juste. Si le premier relais est donné à 1’08, Matteo Baud remet directement l’église au milieu du village. Et transmet le relais au-delà de la minute trente. L’écart ne va plus s’arrêter d’augmenter. La France conserve sa 5e place à 2 minutes 15. Et le plus beau dans tout ça, c’est de voir la joie immense de l’équipe de France à l’arrivée. Une cinquième place et une presqu’médaille, que demander de mieux ?
Une quatrième place, évidemment.
