GP Moto Jerez | Zarco au tapis, Quartararo évite Fanny


Johann Zarco

Au lendemain d’une course sprint de dingo, les pilotes de Moto GP se sont donné rendez-vous pour la course. Cette fois, sur piste sèche. Mais cela ne nous a pas empêché d’assister une nouvelle fois à un défilé de chutes toutes plus surprenantes les unes que les autres. Avec Zarco dans le lot of course.

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Bagnaia en feu, Zarco dans les pneus

Comme tous les dimanches de course, Pecco Bagnaia est une autre personne. Transparent en sprint, le double champion du monde en titre est omniprésent en course. Et pour changer, l’Italien nous a fait une nouvelle fois l’étalage de sa bipolarité à Jerez. Dès le départ, le pilote Ducati enrhume ses rivaux, et gobe sur l’extérieur Bezzecchi et Martin en un seul virage. Dr. Pecco et Mr. Bagnaia.

Alors que la bataille fait rage en tête de la course, dans le ventre mou, on n’a rien à envier aux leaders. Aleix Espargaro est à la lutte avec un certain Johann Zarco, mais l’Espagnol peine à trouver l’ouverture. Le Français a les épaules assez larges il faut dire. Alors quand une hypothétique micro première ouverture voit le jour sous le nez d’Espargaro, ce dernier n’hésite pas une seule seconde et fonce. L’idée est cocasse, la manœuvre kamikaze. Espargaro s’empale sur Zarco, qui n’a d’autre choix que d’aller rendre visite aux graviers, comme la veille. Pauvre Johann, comme s’il ne se battait déjà pas assez avec sa moto.

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Jorge Martin inaugure à son tour les graviers

En tête, Jorge Martin mène devant Pecco Bagnaia. L’Espagnol subit la pression de l’Italien, et ce qui devait arriver arriva ; le pilote Pramac chute tout seul comme un grand. La Moto GP est si prévisible parfois. L’avance de Martin passe de 47 points à 17 en un seul freinage. La brutalité du truc.

Si Bagnaia pense avoir fait le plus dur, il oublie qu’un certain Marc Marquez revient comme une balle sur lui. L’octuple champion du monde active le mode “zinzin” et reprend 3 dixièmes par tour. Les 300 000 supporters amassés dans les tribunes croient dur comme fer à la victoire de leur chouchou, 4 ans et 917 jours après la précédente. Fidèle à sa réputation, Marquez fonce tête baissée sur Bagnaia, les deux se filent des coups d’épaule en plein virage, bref on connaît enfin du suspense un dimanche après-midi.

Finalement Bagnaia conserve sa première place et s’impose pour la troisième année consécutive à Jerez, devant Marquez et Bezzecchi. Côté français, Quartararo pensait finir 13e, mais il craque à quelques tours de l’arrivée et termine finalement 15e, ajoutant 1 point à son capital. Le principal intéressé nous dévoile en personne les coulisses de cette fin de course en roue libre.

“À partir de la mi-course j’ai dû vraiment ralentir et le dernier tour, je n’arrivais plus du tout à freiner” Fabio Quartararo

La préparation ne pouvait pas être plus optimale avant le Grand Prix de France dans deux semaines.

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Tom