GP Moto France | La désillusion légendaire de Fabio Quartararo


Fabio Quartararo

Pour la première fois de l’histoire, un Grand Prix de Moto GP accueille plus de 300 000 personnes. Et cela tombe bien, car ce Grand Prix de France a réservé un scénario de mutant, avec un Fabio Quartararo dans une forme olympique.

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Un début de course sorti tout droit de Harvard

Ce Grand Prix de France de Moto GP nous fait passer par toutes les émotions. Après la pole position de Fabio Quartararo, sa course sprint du lendemain nous a offert un gros espoir pour celle du dimanche. Et parlons-en de cette course principale. Le départ est prévu à 14h, et c’est également le créneau horaire choisi par la pluie pour s’abattre sur le circuit du Mans. Un timing de roi.

Du coup, le tour de chauffe s’effectuant sur une piste est humide, le drapeau blanc est agité, et tous les pilotes plongent dans les stands afin de changer de moto. Du jamais vu. La course n’a pas encore commencé, et le divertissement est déjà total. Mais ce n’est pas fini ; à la fin du second tour de chauffe, la moitié des pilotes plonge à nouveau dans les pits pour changer encore de moto, jugeant que la piste le permettait. Dès lors, ces derniers pourront retrouver leur position sur la grille de départ, mais en devant effectuer un double long lap durant la course. Non vraiment, la Moto GP est un cran au-dessus de tous les autres sports, et nous ne sommes pas ouverts au débat.

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Fabio Quartararo, jamais le dernier pour être au sol

Le départ est donné, et Pecco Bagnaia, qui avait fait le pari de rester en pneus mouillés, est pris dans une chute dès le premier virage, quand Johann Zarco doit traverser en équilibriste le bac de graviers, passant de la 11e à la 17e place. Que demander de plus ? Nous ne dirons toutefois pas un mot sur Fabio Quartararo qui préserve la tête de la course. Ah bah mince, c’est raté du coup. Comme lors de la course sprint, El Diablo colle huit dixièmes de seconde à Marc Marquez dans les premiers tours, et roule dans un rythme infernal.

Fabio effectue son premier long lap, et ressort quatrième, avant de se faire doubler dans la foulée par Maverick Vinales. Solide. Les pilotes devant lui effectuent à leur tour leur premier long lap, seul Marc Marquez fait de la résistance, mais semble être au ralenti en comparaison de Quartararo. Puis arrive ce dernier virage du tour, l’Espagnol le passe, quand Fabio et Binder chutent en même temps. Une synchronisation mirobolante, qui vient sublimer la chute en caméra embarquée à bord de la moto de Quartararo, en premières loges. Comme si on avait chuté avec lui. Les frissons.

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