Euro Handball | Les Bleus cuisinent la Macédoine


Dylan Nahi

Décidément, entre le handball et le biathlon, nous ne sommes pas gâtés en ce moment avec les performances françaises. Vivement que l’Eurovision fasse à nouveau rayonner la France. 

L’équipe de France entrait en lice contre la Macédoine du Nord à l’occasion des 16es championnats d’Europe de handball. Une répétition générale à six mois des Jeux olympiques de Paris. Organisée en Allemagne, la compétition frappe fort dès le match d’ouverture, avec une Merkur Spiel-Arena chauffée à blanc, bien aidée par ses 50 000 spectateurs. Un record pour un match de handball. Bref, tous les ingrédients étaient réunis pour une grande soirée de sport. Ce fut tout le contraire.

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Un début d’espoir…

Avec une 22e place obtenue à l’Euro 2022, et une 15e position en 2020, on s’attendait à ce que les Macédoniens subissent la loi des Bleus. Mais force est de constater que les Rouge et Jaune n’ont rien à envier aux Français. La Macédoine du Nord mène 7-6 après 10 minutes de jeu, puis 10-8 au bout d’un quart d’heure. Alors peut-être.

Mais plus les minutes passent, et plus les miracles du gardien Nikola Mitrevski se font rares. Pire encore, l’adresse des hommes de Guillaume Gille devient tout à coup chirurgicale. L’espoir n’aura duré qu’une poignée de minutes ; 17-13 pour la France à la pause. Et un kung-fu en supplément de l’addition. On s’en serait passés volontiers.

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La France met la Macédoine dans la sauce

Au retour des vestiaires, Guillaume Gille en profite pour opérer à un turnover au poste de gardien, en faisant entrer Charles Bolzinger. Et il faut dire que du haut de ses 23 ans, le jeune gardien de Montpellier sait déjà pertinemment comment nous faire monter la moutarde au nez. Une jambe horizontale digne de JCVD, et un cri de rage à la Titi Omeyer juste derrière. This is handball heritage.

On joue alors les dernières secondes de la rencontre, le score est de 38-29 pour la France. Kiril Lazarov pose un temps mort, sous la bronca du public allemand, impatient de voir jouer sa sélection. Mais les Macédoniens font écran de la situation, et préparent un dernier mouvement avec un goal volant. En trois passes seulement, le ballon est intercepté par les Français, et Melvyn Richardson n’a plus qu’à marquer dans le but vide. 39-29. La barre des 10 buts d’écart est atteinte.

C’est ce qu’on appelle un coaching gagnant, Kiril.

Tom