Au moment d’écrire cet article, les mots nous manquent, et ce ne sont pas des superlatifs comme vous l’aurez compris. Après avoir vécu un nouveau week-end d’enfer avec le biathlon français, hommes comme femmes cette fois-ci, nous pensions naïvement que nous pourrions profiter d’un repos bien mérité. Mais non. Avec le biathlon, nous n’avons droit à aucune seconde de répit. Si Justine Braisaz-Bouchet, Lou Jeanmonnot et Eric Perrot n’ont pas manqué de nous faire souffrir une nouvelle fois, il est terrible de se dire que notre sentence est la même en IBU Cup. Vraiment pas fair-play Océane Michelon.
Océane Michelon, nous n’en avons pas fini avec toi
L’IBU Cup, niveau inférieur à la Coupe du monde, est l’antichambre du biathlon. La Formule 2 de la Coupe du monde si vous préférez. Réussir dans cet échelon vous ouvre non seulement grand les portes de la catégorie reine, mais vous assure quasiment de performer en plus. Bref, un concept perdant – perdant pour nous. Et comme souvent dans ces cas-là, les Français se font un malin plaisir à s’infiltrer dans la brèche. Cette fois, nous avons affaire à un nouveau blaze, mais qui va très certainement nous suivre pendant de longues années ; Océane Michelon.
L’ignominie de la Française commence la semaine passée. La native de Chambéry décroche le petit globe de la poursuite. Un affront de taille, mais qui n’est rien à côté de son deuxième petit globe raflé sur le sprint. La Chambérienne a dès lors une dernière mission à accomplir pour avoir notre peau ; terminer en tête du classement général, et remporter le gros globe de cristal. C’est ce qu’elle fait d’ailleurs à l’issue de la dernière course de la saison, succédant ainsi à Lou Jeanmonnot en 2022. Ces filles vont nous achever un jour ou l’autre.
🌍🇫🇷 Océane Michelon décroche le gros globe de cristal de l’IBU Cup et succède à Lou Jeanmonnot en 2022 !#lequipeBIATHLON pic.twitter.com/PguFcfwCyN
— L’ÉQUIPE (@lequipe) March 9, 2024