Badminton | La fin de match surréaliste de Christo Popov à l’Open du Japon


Christo Popov

Engagé à l’Open du Japon, Christo Popov a connu un parcours au-delà de ses espérances. Mais il y a fort à parier que le Français ne retienne que la fin frustrante.

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Christo Popov et le filet maudit

Tandis qu’Alex Lanier a commis l’irréparable dans l’autre demi-finale de l’Open du Japon, tournoi qu’il a par ailleurs remporté l’année dernière, le dénouement pouvait être encore pire pour notre fédé. Et pour cause, nous pouvions être confrontés à une finale franco-française en cas de succès de Christo Popov sur Shi Yu Qi, troisième joueur mondial. Inutile de vous faire un dessin ; cette possibilité était impossible à concevoir pour nous. Très vite dans cette demie de Super 750, on comprend que le premier set ne va souffrir d’aucune contestation possible. Le Chinois remporte les six premiers points de la partie, et marche sans vergogne sur le Français (21-12) et semble bien parti pour récidiver dans la seconde manche.

Mais ce n’est pas de l’avis de Christo Popov, qui mène 20-17 et se procure trois volants de set. Vous l’avez deviné, les trois seront jetés à la poubelle. Commence alors un interminable mano a mano entre les deux joueurs. Alors que le Chinois mène 26-25, Popov voit son volant toucher le filet et terminer juste derrière celui-ci. 26-26. Mais pas le temps pour nous de pester, que dès le point suivant, le Français effectue un saut artistique pour éviter que le volant ne tombe sur son terrain. Raté. Shi Yu Qi mène 27-26, et c’est à ce moment précis que la rencontre bascule dans une autre dimension.

Tandis que le Chinois est au service, Christo Popov décide d’opter pour l’attaque. Après tout, quitte à perdre, autant aller la chercher l’élimination. Et alors que le Français pensait avoir remporté le point sur ce volant de match, l’arbitre attribue la victoire au Chinois. La raison ? Popov aurait touché le filet avec sa raquette, synonyme de point perdu. Peut-on faire plus FFL en perdant sur une telle décision arbitrale ? Surtout quand celle-ci ne peut pas être revue à la vidéo par le présent arbitre, et qu’elle semble tout sauf évidente. Malgré les protestations de Popov, ce dernier s’incline en demi-finales (21-12, 28-26) et laisse Alex Lanier seule menace lors de la finale. Tout est bien qui finit bien.

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