Dans l’imaginaire collectif, une partie de pétanque est avant tout un moment convivial partagé entre amis autour d’un apéro. Mais pour la FFL, il s’agit avant tout de subir les coups de boutoir d’un certain Dylan Rocher. Et Dieu sait qu’ils sont nombreux.
La FFL se fracasse toujours sur le même (Dylan) Rocher
La finale des Masters de Pétanque 2024 se tenait aux Saintes-Maries-de-la-Mer, en Camargue. Cette année, cette dernière oppose les deux meilleures équipes du tournoi ; la wild-card de Quintais, victorieuse 13-0 en demi-finale, et l’Équipe de France d’un certain Dylan Rocher et Henri Lacroix. Cette affiche de rêve devient rapidement un cauchemar pour le clan français. En effet, ces derniers se font mener 5-0, puis 11-4 par la wild-card. On se dit alors que l’équipe franco-italienne en face a les clefs en main pour décrocher une victoire prestigieuse sur ces Masters de Pétanque 2024. Que nenni. Le pire est à venir.
Petit à petit, l’Équipe de France refait son retard. 11-6, 11-7, 11-8 puis 11-10. On ne sait pas comment on appelle ce phénomène à la pétanque, mais dans les autres sports, c’est une remontada aigüe. Vient alors cette mène décisive. Les Bleus ont deux points au sol, et Dylan Rocher a la boule de la gagne au bout du poignet. Alors qu’il n’est pas en grande réussite dans cette finale, la fine gâchette du Mans ne tremble pas dans le money time. Le Manceau pointe et envoie sa boule à une hauteur vertigineuse. Cette dernière atterrit juste à côté du cochonnet, et ne bouge plus, comme figée. Victoire de l’Équipe de France. Les Bleus terminent la finale sur un 9-0 infâme (from 11-4 to 11-13). Nous n’avons plus les mots.
“Allez, on va essayer” : Ils l’ont annoncé, ils l’ont fait ! Dylan Rocher a offert la victoire à l’équipe de France lors des Masters de pétanque grâce à un sublime dernier lancer !🙌 pic.twitter.com/YOhWHMWwCp
— Eurosport France (@Eurosport_FR) September 10, 2024
Avec ce sacre inattendu, Dylan Rocher décroche sa quatrième victoire, quand Henri Lacroix en compte lui six. Jean « Moineau » Feltain et Ligan Doerr sont eux aussi sur le toit du monde. Il faut savoir parfois faire une croix sur certains sports.