JO – Tennis de table | L’ultime affront de Félix Lebrun


Félix Lebrun

Défait sur le plus beau des scores en demi-finales face au Chinois Fan Zhendong (4-0), Félix Lebrun avait une dernière occasion de ruiner notre week-end. Et bien évidemment, il n’a pas laissé passer sa chance pour nous nuire. 

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Félix Lebrun, une médaille honteusement historique

Dans une Arena Paris Sud chauffée à blanc, Félix Lebrun menait une vendetta terrible. Vainqueur de son frère Alexis plus tôt dans le tournoi, Hugo Calderano croisait la route de son frère cadet pour obtenir la médaille de bronze. Le Brésilien ne le sait pas encore, mais il va vivre la demi-heure la plus cuisante de sa carrière. Pourtant, sur leurs deux derniers matchs, le Français n’avait jamais vu le jour. Mais en ce dimanche 4 août, il n’y avait qu’un pongiste, et il n’était pas originaire de Rio de Janeiro. Dès le premier set, Félix Lebrun tort en autre le jeu du Brésilien et lui fait comprendre que ce match sera tout sauf une partie de plaisir (11-6).

Les trois autres manches défilent à une vitesse folle (12-10, 11-7, 11-6), un peu comme les Français à Roland-Garros. Félix écrase son adversaire sur le score de 4-0, le même traitement subi la veille. Du haut de ses 17 petites années, Félix Lebrun décroche une médaille olympique, la troisième française seulement dans l’histoire de cette discipline aux JO. Pire encore, pour retrouver une médaille en simple, il faut remonter en 1992 et celle de Jean-Philippe Gatien. Trente-deux ans plus tard, Félix Lebrun réécrit l’Histoire. Appelez-le LeBrun désormais. Nous avions préparé Failix Lebrun, mais il ne nous sera d’aucune utilité dans ces Jeux olympiques.

On ne sait pas ce que vous faisiez à 17 ans vous, mais de notre côté, notre plus grand objectif était de chiper du rab à la cantine en envoyant quelqu’un d’autre à notre place. Nous n’avons vraiment pas les mêmes vies. Avec cette 42e breloque française dans ces JO en une semaine seulement, nous pouvons d’ores et déjà le dire ; ces Jeux olympiques filent du mauvais coton.

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