Quels sont les critères pour décrocher un Ballon d’or ?


Lionel Messi

Chaque année, le Ballon d’or suscite critiques, indignations et polémiques. Alors à la FFL, on a voulu mettre fin à ce faux débat, et vous révéler quels étaient les critères à remplir cette saison pour être le lauréat.

Pour la 67e fois de l’histoire, le Ballon d’or a été décerné au meilleur joueur de la saison. Ou l’art de récompenser un joueur individuellement, le tout dans un sport collectif. Les fondations mêmes de ce trophée sont aussi stables que le décor penché de Vendredi, tout est permis.

Au niveau historique, c’est Alfredo Di Stefano qui a été le premier de l’histoire à gagner ce trophée à deux reprises, Johan Cruyff à en gagner trois, Lionel Messi à en gagner quatre, puis cinq, six, sept et huit cette année. Alors à la FFL, afin de comprendre ce phénomène paranormal, on s’est demandé pourquoi et comment.

“Gagner le Ballon d’Or n’a jamais été une priorité” L. Messi

On n’ose même pas imaginer combien il en aurait gagné si cela avait été une priorité pour lui.

1. Posséder au moins “Messi” ou “Ronaldo” sur sa carte d’identité

Depuis 2008, et le premier trophée de Cristiano Ronaldo, 13 des 15 lauréats ont été soit le Portugais, soit Lionel Messi. Seuls Luka Modric et Karim Benzema ont rompu ce sort (non, on n’a toujours pas digéré Karim). Dans le jargon, on appelle ça une verstappenisation. Quand le suspense est aussi incertain qu’un Nouvelle-Zélande – Namibie au rugby. Ou bien voir deux droites parallèles se rejoindre.

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De ce fait, vous comprendrez donc qu’après Andrés Iniesta, Franck Ribéry, Virgil Van Dijk, Robert Lewandowski, Erling Haaland a rejoint le clan des perdants magnifiques. Dans quelques années, on pourra carrément constituer une équipe toute entière de presqu’Ballon d’or. J’aurais pu être Ballon d’or, mais je me suis fait les j’ai croisé Messi et Ronaldo.

2. Vaut mieux pas être Norvégien lors d’une année de Coupe du monde

Lors d’une année de Coupe du monde, les performances dans cette compétition sont décuplées pour le vote. Ca, nous le savions. Par contre, on ne savait pas qu’elles étaient les seules à être prises en compte. En effet, avec le Mondial qui s’est joué en décembre dernier, on pensait naïvement que les 10 mois qui suivraient allaient impacter sur le vote final. Mais non, les votes étaient en fait terminés le 18 décembre dernier à Lusail.

Comble du burlesque, et qui prouve que cette théorie tient bel et bien la route, devinez quel gardien a remporté le trophée Yachine ? On vous le donne dans le mille ; le briseur de rêves français. Une chose est sûre du coup ; si Kolo Muani avait gagné son duel face à Martinez :

  • Messi n’aurait pas remporté son 8e Ballon d’or.
  • Martinez n’aurait pas remporté le titre Yachine.
  • Mbappé aurait remporté le Ballon d’or.
  • La France aurait remporté la Coupe du monde.

Donc un IMMENSE merci à Randal.

Quel dommage qu’il n’ait pas manipulé le trophée Yachine comme celui du meilleur gardien de la coupe du monde. Notre plus grand regret de la soirée.

3. Avoir au minimum 490 millions de followers sur Instagram

Cette condition n’est pas explicite, mais elle représente bien l’importance d’avoir un bon community manager pour remporter le Ballon d’or. Avec 490 millions de fans, Lionel Messi n’a même pas vu Haaland dans son rétroviseur. Et ce ne sont pas les quelque 36 millions d’abonnés du Norvégien sur Instagram qui allaient faire une quelconque différence.

4. Avoir joué en Liguain

Les quatre derniers lauréats ont tous joué une fois dans la Farmers League au cours de leur carrière. Une ligne qui manque cruellement au CV de Haaland. Il faut assumer le fait de rejoindre Manchester City et remporter la Ligue des Champions. Les mauvais choix se payent cash au haut niveau.

5. Les stats pers… ah bah non ce n’est plus d’actu

On se souvient encore de Lionel Messi remportant un Ballon d’or au profit d’Iniesta, champion du monde avec l’Espagne, en raison de ses stats personnelles de dingo. Mais quelques années plus tard, le barème a malheureusement changé pour Haaland. C’est ballot pour lui, car il n’y avait aucune concurrence en termes de buts inscrits. Il aurait peut-être dû en inscrire le double au lieu de se reposer sur ses lauriers avec seulement 56 buts marqués en 57 matchs. Même pas 1 but par match. On ne sait pas vous, mais ça sent le relâchement.

Désormais, vous ne pourrez plus dire que le 8e Ballon d’or de Messi est injustifié.

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