Diar DeRozan, la meilleure défenseuse de NBA


Diar DeRozan

Quand votre cinq majeur ne suffit pas, vous avez tendance à tout espérer du sixième homme. Et bien chez les Bulls, c’est tout simplement la fille de DeMar DeRozan qui a tenu ce rôle. Les Raptors de Toronto apprécieront.

Cette nuit, Toronto et Chicago jouaient leur survie dans cette saison. Un match à mort subite qui allait envoyer l’une des deux équipes en vacances pour six mois. Mais bizarrement, aucun des joueurs sur le parquet n’avait envie de commencer les grasses mat’ dès le lendemain. Nous n’avons pas tous les mêmes objectifs dans la vie.

Mais à y regarder de plus près, les Bulls n’avaient pas forcément envie de se laisser une chance de découvrir les playoffs. Menés de 11 points à la pause, ils portent cet écart à 19 unités dans le troisième quart-temps. En bon spécialiste de la balle orange, nous comprenons alors que les Raptors vont passer à la trappe. Choke oblige.

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Diar DeRozan, le cauchemar des Toronto Raptors

Alors qu’il reste moins de 20 minutes à jouer dans le match, les supporters canadiens commencent déjà à imaginer comment se déroulera leur prochain affrontement face au Miami Heat pour le dernier match de play-in. Mais ils vont tous très vite revenir à la réalité, non pas à cause d’un dunk stratosphérique, mais d’une voix perçante. En effet, lors de chaque lancer franc des Raptors, et Dieu sait qu’il y en a eu (36), un cri strident résonne dans la Scotiabank Arena. La responsable de ce vacarme : Diar DeRozan, fille du DeMar. La NBA, ladies and gentlemen.

Une pensée émue pour les tympans des spectateurs assis à côté de Diar. Ils ont eu 36 bonnes raisons de prendre un rendez-vous chez l’ORL dès le lendemain. Pire encore, les joueurs de Toronto deviennent eux-mêmes très, très fébriles une fois sur la ligne de lancer franc. Y compris dans les moments les plus clutchs.

Un choke de choix pour les Raptors

Résultat, sur les 36 lancers francs tentés par les Raptors, la moitié va échouer. Il faut remonter à 1969 pour voir autant de lancers francs ratés dans un match de playoffs ou play-in. Pour battre un record de plus d’un demi-siècle il y a du monde, par contre quand il s’agit de gagner un match qui était dans la poche, là il n’y a plus personne.

Vous l’avez compris, l’impensable va se produire. Comme si ce cri suraigu ne suffisait pas, les Raptors voient en plus leur avance fondre comme neige au soleil. Et ce sont finalement les Bulls qui l’emportent 109-105. C’est à ce moment-là qu’on se dit que les 18 lancers francs loupés font peut-être leur différence.

Diar De Rozan, l’Assurancetourix de la NBA.

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