Coupe du monde 2022 | Les notes de Maroc – Espagne


Espagne

77% de possession, 1 019 passes, 1 tir cadré. Le jeu espagnol dont nous raffolons tous. Les Marocains en tête. 

Espagne

Simon – 6

Unai Simon fait partie de ces gardiens qui vous font monter la tension à 18. Le Basque est capable de démarrer une passe à 10 dans sa propre surface de réparation.

Llorente – 8

Marcos a perdu son âme à la 22e minute. Les jardiniers sont toujours à la recherche de ses reins sur la pelouse.

Rodrigo – 6

En jouant avec un maillot bleu ciel, Rodri pensait qu’il allait pouvoir dérouler son jeu comme à Manchester City. Mais c’était sans compter le druide Walid Regragui.

Laporte – 5

De chaudes larmes à la fin de la rencontre. Aymeric vient de se rendre compte qu’il se trompé de versant des Pyrénées.

Busquets – 7

Durant toute sa carrière, la lenteur extrême de Busquets a été gommée par sa technique chirurgicale. Mais quand celle-ci n’est pas au rendez-vous, Sergio se transforme tout à coup en joueur de District.

Gavi – 6

Si l’objectif de l’Espagne était de se qualifier pour les quarts de finale aujourd’hui, celui de Gavi était de commettre le plus de fautes possible. On n’avait plus vu une telle énergie mise dans les tacles depuis sa Majesté Cyril Rool.

Pedri – 5

Le jeu à la baballe est la spécialité des Espagnols, avec en chef de file Pedri. Le pendant parfait de Busquets.

Asensio – 7

Le faux sosie de Daniel Ricciardo a réalisé un match avec le même impact que le pilote McLaren : une incompréhension totale de ce que lui demandait son équipe, le tout ponctué par une sortie de route.

Sarabia – 9

L’ancien Parisien a eu la balle de but en fin de prolongations : ratée. Puis le premier tir au but au bout du pied : raté aussi. Grande jugador.

Soler – 9

L’homme qui aurait pu gommer l’erreur de Sarabia dans la séance de tirs au but. Mais trouver les gants de Bounou était bien plus tentant que les filets. L’ADN du PSG mesdames et messieurs.

Maroc

Bounou – 0

Comme Livakovic hier avec la Croatie, Yassine Bounou nous a sorti une séance de tirs au but de zinzin. Deux arrêts et un poteau de Sarabia. Trois échecs espagnols en trois tentatives. Le barbier boucher de Séville.

Hakimi – 1

Des enjambées de Usain Bolt, et une technique d’orfèvre qui lui permet de claquer une panenka. Depuis son arrivée au PSG, son apprentissage auprès des plus grands, comme Thilo Kehrer, se voit de suite.

Aguerd – 2

Un match de mammouth de la part de l’ancien Rennais. Bien heureux qu’Aguerd ne foule plus les pelouses de Ligue 1.

Saïss – 2

Si vous ne connaissez pas la définition du terme Captain courage, alors regardez le match de Romain Saïs. Il a dû se coltiner Morata sur une seule jambe, mais il en faut plus pour intimider l’ancien Angevin. Oui, nous aimons le rappeler.

Mazraoui – 3

Mazraoui souffrait de problèmes gastriques avant la rencontre, mais cela ne l’a pas empêché de se faire un festin en bouffant Ferran Torres.

Ounahi – 3

Le véritable diesel du Maroc. Ounahi a commencé le match en trottinant, pour le terminer en sprintant dans tous les sens. Nous ne sommes pas tous faits du même bois.

Amrabat – 2

À lui tout seul, Amrabat a maîtrisé le milieu espagnol. On n’avait plus vu un chauve se faire autant respecter depuis John McClane.

Ziyech – 6

Ziyech a passé son match à envoyer des ballons droit devant lui de l’intérieur du pied sur son couloir droit. Ziyech a donc passé son match à trouver des touches.

Boufal – 2

En regardant cette première mi-temps, on se demande comment Boufal peut jouer au SCO d’Angers. Comme avec ses dribles, Sofiane nous prend à contrepied.

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