Les célébrations précoces sont un classique de la FFL. Même les plus grands, comme Alaphilippe, sont parmi les grands détenteurs d’une photo finish légendaire. Mais il n’y a pas que les sports de courses qui possèdent leurs grandes célébrations bien trop hâtives. Déjà, ce week-end, les Tourangeaux ont vécu une petite climatisation sur challenge. Direction maintenant l’Auvergne Rhône-Alpes, à Culoz, pour la demi-finale de Basketball Latte Montpellier contre l’ASVEL, chez les U18 féminines.
Un match serré jusqu’à 0,3 secondes de la fin.
Dimanche 27 mars. Demi-finale de Coupe de France. Quand de l’autre côté de la France, à Ronchin, Mondeville terrassait La Roche Vendée, à Culoz la confrontation était bien plus serrée. A 3 secondes de la fin, les Héraultaises mènent de 3 points. Remise en jeu de l’ASVEL.
Bonne défense, airball des familles à 3 points, une Lyonnaise récupère et marque un 2 points. Il reste 0,3 secondes de jeu, Lattes Montpellier possède la balle ET l’avantage d’un point. Mais c’est là que tout va se mettre en ordre pour un finish d’exception. Le coach de Montpellier demande un temps mort, que la table de marque prend en compte, mais ne signale pas immédiatement. De l’autre côté, les Montpelliéraines engagent, pensent avoir tué le chrono et célèbrent sur le terrain.
Problème, les arbitres ne l’entendent pas de la même oreille. Un envahissement de terrain alors que le match n’est pas terminé, c’est automatiquement la faute technique. Quand bien même la table de marque a merdé. Les joueuses de l’ASVEL vont donc tirer un lancer franc, le marquer et aller en prolongations. La suite est inévitable : Victoire de l’ASVEL en prolongations.
Quand célébrer te fait littéralement perdre le match. Petite consolation pour les Montpelliéraines, l’ASVEL perdra en finale contre Mondeville sur le score étriqué de 73 à 48. C’était peut-être pas si mal de perdre en demis.