Ligue des Champions – Chelsea | Le LOSC en manque d’Azpi.


(Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport)

Les chances de qualification du LOSC tenaient jusqu’à 20h59. Mais avec le maintien du match, les espoirs s’étaient déjà envolés avant même le toast entre les deux capitaines.

Ce Lille – Chelsea fait partie de ces oppositions où l’avant-match est souvent plus excitant que la rencontre en elle-même. Entre les avoirs gelés de Roman Abramovitch et le possible forfait des Blues, les scénarios les plus insolites fleurissent çà et là. Mais avec la tenue du match, une dernière hypothèse improbable est encore plausible ; la qualification lilloise glanée sur le terrain. Un seul être y croit, on vous laisse deviner qui.

“La remonatda est possible dans le football” J. Gourvennec

Mais Jocelyn ne s’arrête pas là, et fait un pied-de-nez tonitruant au Paris Saint-Germain.

“On veut emmener le stade avec nous pour, passez-moi l’expression, rêver encore plus grand” J. Gourvennec

Ce culot.

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Le résumé du match LOSC – Chelsea

Les premières minutes de la rencontre sont enjouées, mais les déchets prédominent de part et d’autre. Hormis quelques hors-jeux bien sentis de Burak Yilmaz, joueur d’Europe le plus signalé en position irrégulière, rien à se mettre sous la dent.

Le premier fait de ce match intervient à la demi-heure de jeu. Pour la blessure de Christensen ? Non, mais pour l’entrée de son remplaçant Trevoh Chalobah. Sur sa toute première intervention, le défenseur Anglais se prend un petit pont de la part de Jonathan David et un carton jaune par la même occasion. Une entrée fracassante.

Peu avant la mi-temps, à la suite d’un cafouillage dans la surface de réparation londonienne, Jorginho réalise un sublime contre de la main à faire pâlir Rudy Gobert. Malheureusement l’Italien s’est trompé de sport, pénalty. Burak ne tergiverse pas malgré la samba de Edouard Mendy sur sa ligne et trouve la lunette. 1-0.

Le LOSC puni par Captain America

Mais si les Dogues croyaient s’en tirer comme ça avant de rejoindre les vestiaires, c’est mal connaître la poisse qui suit le football français ces dernières semaines. Sur une action de grande classe, Jorginho trouve dans l’intervalle Pulisic qui envoie une passe dans le petit filet de Jardim. Si pour une fois le thermomètre affichait 12°C à Lille, la température est devenue négative en l’espace d’une seconde.

“C’est pas possiiiiiible” Stéphane Guy, épisode 3.


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La France et la Champions League, c’est (déjà) fini


Si la première mi-temps s’est terminée sur un instant de grande frustration, la seconde période démarre tout aussi catastrophiquement. Sur un centre tendu de Burak Yilmaz, Xeka catapulte sa tête sur le poteau d’un Mendy totalement battu. Rageant de chez rageant.

Les minutes défilent, et l’espoir de qualification du LOSC avec. Alors quand Mason Mount trouve Azpilicueta au second poteau pour le 2 buts à 1, il fait clairement un froid sibérien dans le stade. Tandis qu’il est demandé aux Français de faire des économies d’énergie suite à la flambée des prix du gaz, il est plutôt mal venu de la part des Lillois de faire fonctionner leur clim en plein hiver.

Avec l’élimination du LOSC, les derniers espoirs français en Coupe d’Europe vont bientôt reposer sur les seules épaules de l’OM en Ligue Europa Conférence.

C’est dire l’ampleur du massacre.