Jeux Olympiques Tokyo 2020 | Le récap de la matinée du vendredi 6 Août


Si on s’attendait à passer un sale quart d’heure avec le handball, on espérait que le cyclisme sur piste, le plongeon et le pentathlon moderne nous remontent le moral. Eh bien nous avons le plaisir de vous annoncer que ces épreuves n’ont pas déçu !

Plongeon

Les plongeurs français réalisent des Jeux de haut vol (vous l’avez ?). Dernier Tricolore engagé sur les plongeoirs, Matthieu Rosset a conclu avec grandiloquence les deux très prolifiques semaines françaises au plongeon : aucune place en finale décrochée. Et puisque l’Équipe de France a le sens du spectacle, elle avait gardé l’épreuve du plongeon à 10 m pour délivrer son bouquet final. Matthieu Rosset s’est montré en difficulté sur ses 6 sauts et n’a jamais vu l’ombre d’une qualification en demies se profiler à l’horizon.

Du coup, on ne sait pas ce qui a été le plus vertigineux. Ses plongeons ou sa chute au classement ? On vous laisse choisir mais sachez qu’il a terminé à la 29e et dernière place des qualifications.

Handball

Comme hier face aux Égyptiens, le début de rencontre est royalement raté. Distancées 5-2 dès les premières minutes par les Suédoises, les Bleues refont leur retard comme les hommes la veille. Et virent en tête à la mi-temps : 15-14.

Pour notre plus grand bonheur, les Battantes laissent les Scandinaves dans la partie. Mais la reine Cléopatre Darleux décide de nous faire grimper la tension de manière soudaine. Des arrêts dans tous les sens, sur toutes les joueuses, droitières, gauchères. Aucune Suédoise ne trouve la solution.

Après l’affront de Vincent Gérard hier, et ses 40% d’arrêt, nous voici encore une fois minés par nos gardiens. Au pire des moments. La France prend le large et s’impose finalement 29-27. Direction la finale.

4/4 pour les sports co. Nos derniers espoirs se reposent désormais sur les basketteuses françaises. Prouvez-nous que le génie français n’est pas mort.

Ceci est un appel de détresse.

Cyclisme sur piste (Femmes)

La vitesse femmes était introduite ce matin dans le programme de ces Olympiades. Aujourd’hui avait lieu uniquement les qualifications. 30 concurrentes, et seulement les 24 premières qualifiées pour les 32es de finale. Une marge suffisante se dit-on. En tout cas pour Mathilde Gros. La Française claque un gigantesque 10’400, soit tout simplement le record olympique. Fichtre, il fallait que ça tombe sur une Tricolore. Bon au final c’est la 4e place qui attend Mathilde à l’issue des qualifs. Restons raisonnables.

En ce qui concerne Coralie Demay, la crainte de la voir faire tomber le record olympique est bien loin. Voire à des années lumières. La Française est parvenue à se hisser au 29e rang. Un tour de force dont on ne parvient pas encore à réaliser. Même nous, imaginez.

Seule Mathilde Gros se hisse donc en 32es de finale. Face à elle, la Coréenne Hyejin Lee ne fait pas de vieux os. Même résultat face à Yuka Kobayashi au tour suivant. Autant vous dire qu’on commence à en avoir Gros sur la patate avec Mathilde. Suite du concours demain matin pour les huitièmes (8h30). En espérant que la marche soit trop haute.

On en a couvert des épreuves compliquées lors de ces JO. Le pentathlon, l’omnium etc… Mais aucune n’arrive ne serait-ce qu’à la cheville de la course à l’américaine. Déjà rien que le blaze donne le ton. Si on avait du mal à déchiffrer le score lorsque les cyclistes étaient en individuel sur l’omnium, la course à l’américaine est un tout autre level. Imaginez une espèce de relai entre deux cyclistes sur une même piste. Infernal visuellement. Mais les Françaises finissent 5e de la course. Alors on prend volontiers. Vous vous doutez bien.

Pentathlon moderne

Discipline tout droit sortie d’un kamoulox (‘‘je fais du biathlon sans les skis et je tire au sort un cheval’’), on a déjà du mal à imaginer comment ce sport a pu naître dans le cerveau de quelqu’un. Alors pour ce qui est du système de classement, on ne vous en parle même pas. Parce qu’on n’a évidemment rien compris. C’est pas pour rien qu’on en cause que tous les 4 ans.

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Respectivement 10e et 15e avant l’équitation, Marie Oteiza et Elodie Clouvel ont fait juste ce qu’il fallait pour combiner lose et ambition. Une petite faute pour Clouvel, 7 secondes de retard au chrono pour Oteiza : 293 points chacune.

Du coup, la seule chose qu’on peut vous dire, c’est qu’avant la laser run (épreuve de course à pied avec du tir au pistolet tous les 800 m), les deux Françaises sont parfaitement placées pour la presqu’médaille (6e et 8e). Mais pas d’enflammade, en 2016, la situation était la même et Elodie Clouvel nous avait mouché en prenant l’argent. Alors on reste bien concentré sur son craquage et on assure le coup.

 


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