Si les sports aquatiques ont tendance à nous irriter ces derniers temps (coucou Léon Marchand), heureusement que nous pouvons nous reposer sur la voile, et plus précisément la Solitaire du Figaro. Pour cette 55e édition, les skippers tricolores ont réservé une bien belle surprise à notre fédération. On prend.
Tom Dolan coiffe le contingent français à l’arrivée
La 55e édition de la Solitaire du Figaro restera dans les annales de l’Histoire. Et pour cause, le fair-play français a une nouvelle fois frappé sur les eaux du golfe de Gascogne et de la Manche. Au programme, trois étapes étaient prévues, avec une météo déchaînée et des rafales de vent pouvant sécher votre linge en 10 secondes. L’arrivée a eu lieu jeudi au petit matin pour les meilleurs, et si l’écrasante majorité des skippers sont français, c’est Tom Dolan qui leur a grillé la politesse. L’Irlandais brandit son drapeau sur la ligne d’arrivée. Cocorico.
Au bout de sa septième participation, et après une 16e place l’an passé, l’Irlandais de 37 ans remporte la Solitaire du Figaro après 10 jours, 12 heures, 59 minutes et 23 secondes de survie sur ce parcours. Soit 25 minutes plus vite que son dauphin Loïs Berrehar, vainqueur de la dernière étape entre Royan et La Turballe. Parmi les 30 premiers à l’arrivée, seuls deux sont étrangers. Et bien évidemment, il fallait que l’un d’eux remporte la course. C’était écrit. La France avait 28 chances sur 30 de s’imposer, mais ça n’aura pas suffi.
Vivement la Solitaire du Figaro 2025
Tom Dolan est seulement le troisième étranger de l’histoire à réaliser un tel exploit, le dernier en date étant le Suisse Laurent Bourgnon en 1988. Il aura fallu attendre 36 ans pour voir les Français partager la plus haute marche du podium. Tom Dolan avait 1 an. En espérant ne pas attendre un tel délai la prochaine fois.
Pour preuve que ce n’est pas tous les jours qu’un étranger inscrit son nom au palmarès de l’épreuve, habituellement, un trophée est réservé au meilleur des non-Français ; le Vivi Trophy. Tom Dolan fait donc le doublé cette année. Pas de chance pour Loïs Berrehar, aucun trophée n’est réservé pour le meilleur des Français. Une injustice qui nous va bien.
“J’ai l’impression de faire une sieste et de rêver” Tom Dolan
Nous aussi, Tom.
