Pour notre fédération, il n’existe rien de pire en ce monde qu’une finale opposant deux athlètes français. Une division par zéro pour la FFL. Et bien entendu, c’est l’affront que nous ont réservé Valentin Royer et Luka Pavlovic dans un Challenger obscur de Roumanie. Le charme du tennis mondialisé.
Valentin Royer remporte une finale de tennis cauchemardesque pour la FFL
Trois mois après Roland-Garros, les tournois de tennis sur terre battue attirent toujours des joueurs. En effet, le Challenger de Sibiu, ville de Roumanie située en plein centre du pays, a réussi à convaincre certains joueurs français. Parmi eux, Valentin Royer et Luka Pavlovic. Ces derniers sont les seuls rescapés tricolores en quarts de finale, et aussi surprenant que cela puisse paraître, les deux se hissent en finale. Oui, nous avons bel et bien affaire à une finale franco-française à 1 600 kilomètres de nos frontières. Quelle flemme bon sang. On ne pouvait subir une pire affiche pour notre ligne éditoriale.
La finale débute, et Royer sort gagnant de ce bras de fer (6-4). Si vous pensiez que Pavlovic va vouloir prendre sa revanche, c’est mal connaître le géant français : celui-ci s’écroule complètement. Si le premier set du tournoi de Royer s’était traduit par une roue de vélo infligée à Jorge Plans au premier tour, sa dernière manche sera également un 6-0. Un copier – coller qui nous laisse toutefois un goût amer en bouche. Pavlovic cède la finale sur une ultime double faute. Très clairement, il était le seul à la hauteur de la situation dans cette finale. Au bout d’une heure de combat, Valentin Royer s’adjuge son premier Challenger en carrière. En espérant de tout cœur qu’il s’agisse également de son dernier.
A moment he will never forget 🫶
Valentin Royer wins his maiden Challenger title after beating Pavlovic 6-4, 6-0 in Sibiu#ATPChallenger | @FFTennis pic.twitter.com/gusamWXFmc
— ATP Challenger Tour (@ATPChallenger) September 22, 2024
En plus de ce titre, Valentin Royer gagne pas moins de 31 places au classement, et passe de la 213e place à la 182e. Ce qui est, accessoirement, son meilleur classement en carrière. Décidément, quand il n’y a rien qui va, il n’y a rien qui va.